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Y’ a t-il encore de l’avenir dans le BTP ?

Après une décennie 2005-2015, de réalisations dites du siècle à l’exemple, l’AEO, la grande mosquée, les métro, tram et rail, la Transsaharienne, des cimenteries, le millions de logements,…, qui tirent à leur fin pendant que d’autres sont inscris en position d’attente de lancement, tout optimisme qui régnait dans le secteur des Btph s’est dissipé avec la crise qui frappe à notre porte depuis 2014. Depuis, des entreprises ont mis la clé sous le paillasson, pendant qu’un tohu-bohu est opéré dans un secteur minée par le scandale de corruption, auquel, s’est ajoutée une mauvaise gestion des coûts des projets, jugé budgétivore par faute d’excellence en management, décriée de toutes parts. Il a fallu l’effondrement du FFR, des réserves de changes pour tirer la sonnette d’alarme. Mais à la lecture des experts économiques, opérateurs industriels et patrons, de nombreuses solutions moins coûteuses et rentables existent en local, auxquelles, il faudra recourir à l’avenir, pour redémarrer la machine et pérenniser les investissements et retourner cette crise en faveur d’ un nouveau redéploiement une nouvelle démarche s’impose aussi bien à l’Etat qu’aux entreprises qui représentent l’économie réelle. Les issues commencent à s’ouvrir sur certains segments à savoir se tourner vers l’export ou bien se satisfaire avec des solutions locales viable économiquement. Pour se faire il faut s’informer se connecter et prescrire des solutions pour une construction intelligente. L’association des entrepreneurs publics a compris, qu’aujourd’hui, en trouvant des débouchées commerciales à une industrie du ciment excédentaire dans le secteur des travaux publics, notamment dans la construction ou reconstruction des routes, gagnerait en coût avec un matériaux durable et recyclable présentant divers avantages en qualité et domaine d’applications, voirie, dalle des quais, aménagement, piste cyclable, piste aéroport, port, ouvrage d’art, voiries urbaine, zone industrielle. En revenant à la question légitime posée au titre de cet éditorial, la réponse est dans la question même, pour ceux qui ne disposent pas suffisamment de visibilité sur les changements et développements à venir. L’impasse actuelle, pourra être contourner, grâce à une volonté de s’adapter au contexte qui se présente à nous. Il suffit d’inscrire sur ces tablettes, notamment pour le secteur des réalisations, les nouvelles solutions de construction plus moderne et efficiente ayant recours aux nouvelles technologies pour optimiser les coûts de revient. À défaut, le résultat est connu d’avance pour ceux qui ne veulent pas prendre le train du changement technologiques, qui ne dispose même pas dans le meilleur des cas d’une vitrine web(site web) digne de ce nom; De là à recourir au BIM et autre logiciels de gestion des chantiers, ils n’y pensent même pas. Si 2020 est encore assurée par les extensions budgétaire portée par le PLF, pour couvrir les projets à l’arrêt et autres à lancer (lire P14). Mais, on saura pas plus sur l’avenir, qui sûrement exigera en préambule des compétences Managériales à jour des technologies et gestion intelligente pour résister à une concurrence internationale dans marché de plus en plus global. Se tourner vers l’export, comme le font déjà les entreprises chinoises qui s’affichent à tous dans les classements mondiaux en terme d’influence (présentes sur tous les projets au monde et en Afrique), est aussi un exemple à méditer sur le Continent Africain, qui nous y proche et où nous y sommes déjà. Il suffit de s’armer de volonté et de compétence. À bon entendeur, salut!

Karima A.

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