Le BTP en Algérie est classé 2e marché africain en 2018, année marqué par les importations d’engins de travaux publics qui se montaient à 307 M euro et celles de bitume à 183 M euro, en dépit du contexte difficile lié à la baisse des investissements publics induite par la chute des cours des hydrocarbures depuis 2014. Si en 2019, le secteur a été fouetté par une année du Hirak où l’instabilité politique a impacté les trois premiers trimestres de l’année de telle sorte qu’il est descendu à 3,8 % . Pas de nouveau plan de charge important, les gros projets de prévus sont reportés et toujours en attente de lancement. 2020 a enregistré un autre type de recul, à savoir , le ralentissement de l’activité des projets mis en chantier appelés communément par par professionnels du secteur, de RAR. La tendance baissière s’ est exacerbée plus en Nord du pays pour cause de pandémie covid19, qui n’a pas permis la circulation des travailleurs vers les chantiers, auquel, s’est ajouté le blocage à l’étranger , de certaines expertises internationales inconditionnelles sur certains chantiers complexes, en partenariat, durant les différents confinements. La réduction du personnels sur les chantiers en cours de réalisation , a ralenti drastiquement les chantiers au nord du pays, selon les déclarations de certains chef d’entreprises, qui ont sauvé l’exercice 2020, grâce aux chantiers du Sud, moins impactés par la covid19 ou les conditions de travaux en plein air, étaient moins contraignantes face à cette maladie mondiale.
2021 s’ annonce, plutôt, une année de la relance des investissements, à commencer par le secteur miniers, les projets inscrits dans le cadre de la route de la soie, comme le port centre, …, de réorganisation du secteur de la distribution par une nouvelle redistribution des cartes du commerce des équipements et des engins, de mécanisation des grands chantiers. Une réorganisation de ce gros marché qui avoisine le milliards usd, par un nouveau cahier des charges régissant l’activité des concessionnaires d’ engins ou de nombreux acteurs sont appelés à disparaitre en faveur de nouveaux venus, en raison de leur incapacité, à remplir les nouvelles conditions ou normes d’exercice plus intransigeantes. Les Constructeurs d engins de leur côté, sont contraints à professionnaliser l’activité, par respect des nouvelles règles imposées, en cherchant de nouveaux distributeurs, mais aussi, de protéger les nouveaux investisseurs, conformément au nouveau cadre réglementaire qui assure l’ exclusivité au représentant de la marque. Un contexte de reprise qui fait courir les grandes marques et constructeurs qui se disputent les plus professionnels d’entre eux, mais surtout , les grandes entreprises ou groupes qui disposent de grandes infrastructures et moyens financier pour plus de réactivité au nouveau rebond attendu.
K.A.