C’est du 21 au 25 novembre que se déroulera le 11e Salon international des travaux publics développé conjointement entre la Société des foires et expositions (Safex) et le ministère des Travaux publics (MTP). Ce salon se veut plus une opportunité d’affaires aux nouveaux conquérants plus qu’il ne l’est à ceux déjà bien établis.
En 2012, il a attiré pas moins de 343 exposants (141 d’entre eux sont des sociétés internationales), tous désireux d’exploiter cette possibilité soit dans l’industrie de la construction soit du service.
Le secteur est attractif depuis quelques années, à en juger les schémas directeurs à l’horizon 2025 du transport et du bâtiment et de plus les plans de charge des entreprises qui s’étalent sur 5 voire 10 ans. Mais l’argument le plus rassurant, ce sont les conditions économiques stables. L’Algérie a fait preuve d’un PIB stable (produit intérieur brut) pendant plusieurs années.
Au titre du quinquennal 2010-2014, une enveloppe de 30 milliards de dollars a été dégagée pour des projets de développement des infrastructures auxquels viennent s’ajouter d’autres projets d’infrastructures impliquant la construction et la modernisation des ports et aéroports, le ferroviaire, la reconstruction de 14 000 km de routes et la construction de l’autoroute trans-saharienne.
Les importations des équipements devraient augmenter à mesure que les principaux produits importés sont les machines de construction, matériaux et services de conseil et d’ingénierie de construction.
Cosider : 500 milliards de dinars au carnet de commandes
Pour notre part, nous ferons un zoom sur « le plus grand groupe public du BTP en Algérie voire en Afrique » qui se maintient en pôle position malgré une concurrence internationale qui règne sur le marché de la construction, dont la présence des géants mondiaux du BTP, comme CSCEC, Vinci et récemment le retour de Bouygues.
Considéré leader du BTP depuis plus de vingt ans, Cosider évolue dans un contexte concurrentiel mais qui est profitable grâce aux groupements et partenariats et développe une expertise dans diverses activités du secteur.
A fin 2013, il atteindra un chiffre d’affaire de 100 milliards de dinars et s’imposera dans l’avenir grâce à son plan de charge de 500 MDA, soutient M. Lakhdar Rekhroukh, le président du groupe, dans son entretien (à lire en PP 15-16), qui a bien voulu s’exprimer sur nos colonnes et répondre à nos questions même s’il nous a laissés sur notre faim en se montrant quelquefois peu prolixe sur certaines questions.
K. A.