Le fce s’active à faire des proposition au gouvernement ces temps de chute des recettes pétrolière. L’objectif est de prioriser la production et l’utilisation des matériaux produits localement ainsi réduire la facture de l’importation et réussir l’intégration dans la construction. Des économies s’avéreraient réalisables selon les dernières propositions par le patron des patrons remis en début de l’été au chef du gouvernement.
Par ces recommandation :
• Valoriser le potentiel de réalisation existant par la mise en place d’un système sélectif de projets destinés exclusivement à la concurrence nationale, sur la base de cahiers des charges explicites par projet :
- Projets sans grande complexité qui ne requièrent pas d’expertise étrangère.
- Pour les projets qui nécessitent des moyens importants, favoriser la constitution de groupements d’entreprises nationales par affinités professionnelles et jumelage de moyens.
- Pour les projets à technologies complexes, les groupements d’entreprises nationales et étrangères peuvent être privilégiés.
- Décider d’un programme exhaustif de projets à confier aux groupements d’entreprises nationales, une fois leurs capacités de réalisation minutieusement évaluées.
• Limiter le lancement des programmes aux projets stratégiques et échelonner le reste dans le temps afin de permettre la mise en place d’une dynamique de création d’entreprises.
• Limiter l’importation de personnel expatrié. En cas de nécessité autoriser pour les entreprises nationales, le recrutement de travailleurs étrangers notamment lorsqu’il s’agit de réalisation de projets spécifiques.
• Lever les contraintes imposées par l’ANEM en matière de circulation de la main d’œuvre à l‘échelle nationale.
• Lever les contraintes réglementaires en matière de limitation du volume horaire de travail et permettre ainsi de travailler en heures supplémentaires, à charge pour l’employeur de convenir avec le partenaire social des modalités d’application. Ces mesures sont de nature à permettre un développement normal des projets qui né- cessitent des actions longues et continues d’une part et d’autre part, le développement du tâcheronnat, notamment dans le secteur du bâtiment.
Revoir les cahiers des charges à l’effet de permettre la sélection de meilleures qualifications. Actuellement, on prévoit deux phases l’une pour pré-qualifier techniquement et l’autre pour départager financièrement, même si toutes les entreprises pré-qualifiées n’ont pas toutes des qualifications identiques. Il serait donc utile de privilégier la sommation des deux critères.
• Faire des comparaisons, s’il y a lieu, entre les entreprises étrangères et algériennes sur la base de documents de fin de projets afin de relever les meilleurs indicateurs.
• Mettre en place un dispositif réglementaire approprié en matière d’aide et de protec- tion des entreprises dans le BTPH afin de les encourager à s’exporter. Ce dispositif concernerait entre autre, les facilitations douanières, bancaires et sécuritaires.
• Encourager le logement promotionnel (amendement de la loi de 2008).
• Ré-initier les appareils sectoriels de formation à l’effet de lancer des programmes de formation en fonction des besoins propres des secteurs, toutes catégories confon- dues. Au besoin, reprendre la tutelle des écoles sectorielles. Actuellement, l’entreprise qui a un souci de production, ne peut dispenser que l’apprentissage et même si elle se consacre à la formation, elle ne trouve plus qui former eu égard aux métiers peu rémunérateurs qu’elle propose.
• Encourager l’entreprise à investir dans les outils de production industrielle du bâtiment.
• Encourager l’entreprise pour une meilleure progression de ses activités en lui permet- tant de faire de meilleurs gains en lui offrant, notamment, la possibilité de négocier les formules de révision des prix dans le contrat, de bénéficier d’avantages locaux (carrière de granulats) et surtout lui donner la possibilité de proposer dans les appels d’offres des variantes d’optimisation pour la réalisation des projets.
• Organiser la limitation des importations de matériaux de construction par :
- L’utilisation exclusive des matériaux de second œuvre (céramique revêtement et sanitaire, plomberie, vitrage, menuiserie, quincaillerie…) produits localement (cf : instruction de M. le Ministre de l’Habitat à l’endroit des maîtres d’ouvrages). Pour ce faire, un dispositif de contrôle doit être mis en place.
- L’encouragement de la substitution du bois de coffrage par le métal. L’investissement dans la production industrielle du coffrage modulaire doit bénéficier des avantages spécifiques.
- Un processus dynamique de certification des matériaux nouveaux doit être mis en place et les cahiers des charges pour les constructions publiques doivent mentionner les types et références des matériaux qui peuvent être utilisés notamment les matériaux nouvellement certifiés et ne plus laisser l’initiative d’une action disparate des maîtres d’ouvrages.
Avancerad anpassning, enkel bröllop stil hela designen. En känsla av mjuk naturlig mellanspel under vilka mer förbättrad funktionalitet Bröllopsklänningar.