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La transsaharienne : De la route à un nouveau corridor de croissance économique intra-africain

Plus de 9 000km entre de routes et autoroutes réalisées, qui connectent 6 pays ( Algérie,  Mali,  Niger, Tunisie, Nigéria et  Tchad). A horizon 2022, elle  va desservir plus de 60 millions de personnes du nord au sud.  A la suite des accords de la Zlecaf signés et ratifiés par de nombreux pays,  va permettre d’ intensifier les échanges économiques  à travers  la  transsaharienne dite « route de l’unité ».  A ce titre, le  comité de liaison de la transsaharienne( Cltr ) prend son bâton de pèlerin, depuis Alger,  avec le concours du Cnese, pour promouvoir,  la RTS  dite route de l’unité africaine en Corridor économique.

TRS : corridor économique intra-africain

 

A ce titre,  le comité de liaison de la transsaharienne représenté , par  Mohamed Ayadi, en sa qualité de secrétaire général,  a co-organisé, hier, jeudi 4 mars, à Alger,  avec leConseil national économique, social et environnemental(CNESE), une conférence  ayant pour  thème «  l’évolution du projet  de la route transsaharienne  vers un corridor économique  performant  et  prélude une intégration  régionale  harmonieuse », en vue de préparer la 71ème session du CLRT, de rang ministériel, qui se tiendra au mois de Mai prochain , dont l’ordre du jour, selon le conférencier, serait l’examen d’un projet d’accord intergouvernemental devant créer officiellement le mécanisme de coopération pour l’instauration officielle du Corridor économique et promouvoir  ainsi l’intensification des échanges intra-africain.

« La route transsaharienne est en mesure de constituer un moteur de croissance économique si elle est érigée comme corridor de commerce entre les pays membres du projet de l’infrastructure intra-africaine de 9.900 km, a estimé de son coté ,  le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir. Il a souligné l’intérêt de concrétiser le projet de la route transsaharienne notamment via la création d’un corridor économique entre les pays membres de ce projet, vecteur, a-t-il dit, d’intégration régionale et de développement commercial intra-africain.

Le contexte s’y prête  et  plus que favorable  avec le contenu de la ratification des  accords de la Zlecaf, précise  le président  du Cltr, qui   annonce d’emblée coté algérien , que seulement  1%  d’échange du commerce total de l’Algérie se fait avec l’Afrique en dehors de la zone du Maghreb et que le commerce entre le Niger et la région du Maghreb serait  juste d’environ 10 camions poids lourds par jour transitent.

Une situation  appelée à changer  à  court et moyen terme avec la promotion  de ce projet pharaonique qui, a été conçu par ses instigateurs depuis 1964, avec les visions des schémas continentaux et nationaux pour le développement des grands axes routiers et l’axe Alger-Lagos figure comme on peut le voir ci-dessous(carte), au centre du schéma continental des grands axes africains conçu par la CEA.

Construire un marché unique africain, passerait   par la création d’ une nouvelle instance  ou,- peut-être officialiser le Clrt-, pour gérer les futures flux commerciaux et surtout  veiller  à  la performance,  la facilitation du transport , du transit pour toutes les étapes et aspects de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique, en particulier en termes de temps et de coût.

Le conférencier insiste , à l’endroit d’une assistance composé, des secrétaires généraux des  ministères du commerce, des travaux publics , des fiances et des Affaires étrangères,  des ambassadeurs du Mali , Niger et nigérian, des patrons de certaines grandes entreprises algérienne des Grands  travaux routier comme la Saiti, Gitra et Cosider Groupe , de Mohamed Sami Agli, président de la Capc ex Fce ,  Ali bey Nasri , président de L’ Anexal , association des exportateurs ,  de la presse, … , sur  l’importance de mettre en valeur le  système Corridor, comme outil qui va  devoir géré, l ‘intérêt  général ,  des pays membres du Comité de liaison (CLRT), à savoir l’Algérie, le Mali, le Niger, la Tunisie, le Nigéria et le Tchad.

De son côté, l’expert et Dr Nacer Bourenane, a fait observer que la route transsaharienne est un projet considéré comme l’un des plus structurants du continent que le NEPAD a retenu comme projet phare, inscrit dans une vision  mondiale de redistribution de nouvelles chaines de valeurs .

Pour une meilleure compréhension du projet de la  vision de la Route transsaharienne (RTS),  le secrétaire géneéral  du Clrt , qui a travaillé plus de 25 ans sur ce projet,  met de nouveau en avant  en exergue  les possibilités de l’exploit  de  la transsaharienne, comme étant d ‘abord un réseau de 9 900 km réalisés qui a connecté 5 pays, composé d’un axe majeur, à savoir  Alger –lagos,  qui  totalise un linéaire de (4 630 km)et de  trois branches, Tunis Ghardia( 1050 km de linéaire bitumés), la liaison Silet-Bamko,  comptant  2 575 km dont 1725 km bitumées et reste à réaliser 700 km au Mali. En revanche  le  tronçon entre Gao et Niami représentant 440 km est  totalement Bitumé selon le communicant. Enfin le troisièmeBranche entre, Zinder N’ Djaména , sur les  1 200 km de linéaire qu elle compte , se sont 1150km qui sont  de bitumés et reste  seulement 50 km à réaliser au Tchad  entre Liwa Rig et Ri , ceux qui porte le reste à réaliser à 900km sur le total de 9 900 km  que totalise le  corridor entre ces cinq pays.

K.A.

 

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