Fabricants de ciment, les groupes publics réalisateurs dans le secteur des travaux publics , experts technico-économiques, les ministres des travaux publics, de l’industrie et Mines et de l’environnement, regroupés Mardi 5 novembre à Alger, à l’initiative de l’union nationale des entrepreneurs publics (Unep), présidé par Lakhdar Rakhroukh, Le président directeur général du groupe Cosider pour relancer le débat sur l’utilisation du ciment béton dans la construction des routes, infrastructure industrielle et autres piste aérodrome , portuaire , en chaussée rigide.
Les travaux de cette journée ont été ouvert parle président de l’Unep et modéré par Mr Ayadi Mohamed secrétaire général du comité de liaison de la route Transsaharienne (CIRT) . Pas moins d’une dizaines de communications ont été déroulées à l’adresse d’une assistance professionnelle et nombreuse. A commencer par la plus important portant sur l’étude économique comparative entre la chaussée souple ( uniquement bitume)et rigide (ciment béton) présentée par Abedrahmane Madani directeur de projet chez Cosider construction. Le conférencier a étalé les avantages et inconvénient de chacune des deux solutions étayé par des exemples de réalisation. Son comparatif repose d’abord sur le coût de réalisation et de maintenance . Il parvient au bout de sa communication à prouver par les chiffres le coût de la construction d’une chaussé souple s’élève à 6055 DZD contre 7 670Da le mètre carré d’une chaussée rigide. Mais en incluant le coût de l’entretien à celui de la réalisation, il parvient au bout de son calcul qui inclut différents type d’entretien à 11526 DZD pour la chaussée souple contre 11 224 DZD pour la chaussée rigide. il signale que si le coût de la construction de la chaussé en béton est plus élevé de 27% ,en revanche avec celui de l’entretien sur 25ans de la chaussée souple s’élevé par rapport à celui d’une chaussée en béton de 54 %. Ceux-ci lui a permet de conclure qu’au final la construction des chaussé en béton est équivalent à celui en bitume.
Toutes les autres communications qui se sont succédées, aussi bien du coté des cimentiers et autres intervenants de la salle, courant du débat , ont abondé dans le même sens, tout en reposant sur des cas d’expérience international que national, ce qui a permet au final de conclure à l’issue des travaux de cette journée de promouvoir le ciment dans le secteur des travaux publics en tant matériaux produit en locale, disponible sans rupture qui de plus présente un prix stable contrairement aux années passées ou cette industrie était en développement entre 2004-2017, qui ne pouvait même pas satisfaire la commande du secteur de l’habitat.
En effet, L’industrie cimentière algérienne a connu un développement notable considérable , elle a réussi à couvrir la demande du marché national, depuis 2017 estimé à 22 millions de tonnes annuellement en multipliant investissement nouveau et autre renovation; et voir même excédentaire depuis 2018. Un excédent qui risque de se tendre pour atteindre les 11 millions de tonnes à 2020, dès l’entrée en production des cimenteries en cours de réalisation selon les estimations avancé par le communicant du groupe Gieca.
Assurer les débouchées commerciales en interne comme à l’export du ciment était le but de cette journée ou L’Unep a plaidé à l’endroit des réalisateurs des routes de recourir à la solution béton éprouvée et appliquée en grandeur nature dans de nombreux pays présentés par les deux grands groupe fabricant de ciment qui se partage le marché à savoir LafargeHolcim(31%) et Geica(51%) dont le reste est assuré par d’autres du secteur privés.
K.A.