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Interview/ Tekia Mohamed, directeur général de Tekia et Belhoucine Béton
Après le béton, STB se lance dans production de l’hourdis, du parpaing…

BTP matériels Algérie : Quels étaient vos principaux projets durant le quinquennat passé et pour le quinquennat en cours ?
On a participé dans des grands projets algériens avec des entreprises multinationales pendant le quinquennat passé. Citons le projet de dessalement de l’eau de mer au niveau de la wilaya d’Aïn Témouchent et le projet de la station électrique d’ALSTON de la wilaya de Relizane. Pendant presque deux années, la STB a fourni le matériel nécessaire ainsi que des bétons de haute qualité et aux normes internationales. Citons, également, Oran avec un grand projet commun (DAEWOO, Sonatrach et OMANIA), en 2010, dans la réalisation de l’usine d’ammoniac dans la zone industrielle de Béthioua, sauf que la STB a rompu son contrat après un mois suite à un grand problème de terrain avec les autorités locales en matière d’installation de matériel sur le site. La STB a investi trois millions deux cents milles euros, mais cela n’a pas marché à cause d’un simple papier d’autorisation d’octroi de terrain. Actuellement, la STB s’est engagée dans le projet de dessalement de l’eau de mer dans la wilaya de Ténès. La STB a édifié une nouvelle base à la zone industrielle de la wilaya d’Aïn Témouchent pour le façonnement de blocs machines, et il s’agit du lancement d’une unité automatique complète de production de blocs : hourdi, parpaing et bordure. Ce produit final est affecté aux chan4ers de construction et de travaux publics.

Aujourd’hui, il est question d’une nouvelle formule de partenariat entre le public et le privé sur le marché économique, notamment le secteur du Btph. On constate des ré »cences de la part de ces deux segments. Est-ce que la STB collabore avec les entreprises publiques ?
La STB est sollicitée par les entreprises publiques pour une grande part ; la communication est parfaite avec le public. D’ailleurs, on leur conseille, souvent, d’utiliser un béton fabriqué dans une centrale ; la STB offre une prestation de béton de qualité et hautement performante, produit dans une centrale à béton et contrôlé dans un laboratoire spécialisé, ainsi qu’une gamme de production de blocs de types distincts. On collabore avec l’OPGI, l’agence foncière, la Sonatrach, l’ENGOA…

Concernant le matériel importé, n’est-il pas disponible sur le marché algérien ? Il s’agit de quelle marque et sur quel critère faites-vous votre sélec »on ?
On importe surtout les centrales à béton et les moules de blocs qu’on ne trouve pas sur le marché algérien ; le choix se fait par un expert en la matière et selon la marque et la qualité du produit proposées par le fournisseur. On opte toujours pour le premier choix, et c’est cela notre devise : des moules et des machines de blocs de la HORPRE et FREMICAR de marque espagnole, de SANY la chinoise pour la pompe à béton.

Qu’en est-il de la cer »fica »on ISO ?
La STB répond essentiellement aux exigences du client autant sur la plan national qu’international. Elle a obtenu des attestations de bonne exécution en matière de prestation de béton de la GFM (groupement maritime portugais) à Béni Saf, l’entreprise FORPIEUX de Relizane et la SAFESC (Société algéro-française d’études, de suivi et de contrôle). Toutes les machines sont équipées d’une technique de pesée qui permet de vérifier les bétons, ainsi, l’erreur humaine est réduite à 1 %. La STB est renommée en matière de la qualité de béton, et classée première à l’Ouest algérien. Elle a eu la 22e récompense de la construction internationale, à Madrid, ce qui est une reconnaissance pour la trajectoire et l’excellence. Les directions de la STB sont en pleins préparatifs pour être auditées fin 2011 par un bureau d’études d’Alger, et on espère la certification ISO incessamment.

Et les concurrents na »onaux et internationaux ?
Les concurrents de STB sont des partenaires, et il vaut mieux être collaborateur, vu que le domaine de béton est assez complexe, notamment dans des situations critiques (pannes, manque de matières premières…). Par exemple, TEKNA, spécialisée dans la production de l’adjuvant et du béton, vend de la matière première à STB, autant pour l’entreprise turque qui commercialise le même produit que le nôtre.

Suite à la crise de 2009, certaines entreprises ont connu un recul sur le marché économique…
La STB a connu un recul dans le chiffre d’affaires, en 2010, notamment sur le plan d’acquisition de projets suite à cette situation effarante, la STB a importé une machine de production de blocs (hourdi, parpaing et bordure), pour ne pas procéder au licenciement des employés. On a pu surmonter ce5e épreuve difficile, et, aujourd’hui, on songe à être les meilleurs dans la fabrication des bétons dans tout l’Ouest algérien.

B. K.

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