Bannière menu
Bannière menu
Bannière menu
Bannière menu

Bouchentouf Abdelkader, directeur général de la RocaAl
On compte exporter en Europe le travertin et la pierre blanche

BTP matériels Algérie : présentez, si vous le voulez bien, la RocaAl à nos lecteurs…
M. Bouchentouf Abdelkader : ROcaAl est une entreprise publique économique créée en 2004, filiale de l’ENG (Entreprise nationale de granulat). RocaAl est une entreprise en pleine expansion qui possède trois carrières et quatre ateliers de sciage… L’objectif de RocaAl est de faire valoir la pierre naturelle en Algérie, d’extraire et vendre la pierre naturelle en blocs et tranches et dallages, la transformation aussi en plusieurs mensurations, en gros ou en détail, toutes dimensions, rustique, adoucie et polie.

RocaAl est dotée de trois gisements d’exploitation, de trois variétés (créma, travertin jaune et rupestre), dont un dans la région de Taqebalet de la wilaya de Tlemcen, et pour le moment, nous avons exploité les 20 %. Donc, la réserve est encore très importante, et il s’agit du travertin jaune utilisé pour le revêtement des murs, gris et marron et de l’onyx qui est une pierre semi-précieuse. Les deux autres : l’un est à Dhaya dans la localité de Telagh, située à 66 km de la wilaya de Sidi Bel Abbès, composé d’une pierre blanche de calcaire blanc utilisée pour le revêtement des sols et ornementale pour l’embellissement des constructions ainsi que les édifices publics. Quant au gris, il se situe à Sidi Lahcène ; la couleur est rose et crème, spécialement, employée pour les sols. Nous avons aussi un quatrième gisement en cours d’exploitation ; c’est une pierre noire très compacte et nous envisageons d’avoir d’autres gisements dans les perspectives.

Qu’en est-il des démarches et des projets acquis sur le marché économique durant le quinquennat passé et le quinquennat en cours ?
Pour le moment, nous avons des clients algériens et étrangers qui ont des projets en cours de réalisation tels que le groupe turc «Atlas», et des Syriens qui emploient la pierre ornementale dans leurs constructions, des clients nationaux comme l’entreprise «Matex» à Tizi Ouzou, pour la réalisation d’un centre commercial important, nos clients à Blida nous font de la transformation des blocs. Notre matériel en grande partie est importé.

Ne faites-vous pas la réalisation ?
Nous faisons la pose des blocs en collaboration avec des entreprises sous-traitantes spécialistes en la matière. L’équipe technique de la RocaAl assure l’assistance et l’accompagnement.

La RocaAl va-t-elle par ciper à la réalisa on du programme présiden el de un million de logements ?
On souhaite participer à ce programme ambitieux. Notre plan prévisionnel : si l’on venait à utiliser 20 m2 par logement en marches, c/marches et plan de cuisine, la demande serait de 20 000 000 m2.
Si ce1e demande arrivait à être concrétisée, cela entraînerait, de facto, la création de mille petites et moyennes entreprises et, par conséquent, de milliers d’emplois.

Et votre projet actuel ?
Le projet de HYPROC à Mostaganem et à Chlef, et il s’agit de revêtement de grands et anciens édifices des deux wilayas en participation avec des Syriens spécialistes dans la production des colonnes. Nous avons des partenaires privés un peu partout dans la région de l’Ouest spécialisés dans la transformation des blocs.

Quel est l’impact de la crise économique de 2009 sur la RocaAl ?
En 2008, la RocaAl a exporté le travertin vers l’Espagne, et ,depuis, cela a ralenti suite aux effets de la crise économique. On sent actuellement que les choses commencent à s’améliorer, et, d’ailleurs, dans les perspectives à venir, on compte exporter le travertin et la pierre blanche de Dhaya en Europe. Il y’a un engouement et un intéressement par les Espagnols, les Italiens et, également, les Polonais concernant la pierre blanche. Pour conclure, la pierre naturelle ou le marbre demande une véritable qualification, notamment la pose. Il y’a certaines entreprises nationales qui sont compétitives aux côtés des sociétés étrangères présentes ici en Algérie. L’autoconstructeur algérien n’en est pas en reste et il a repris conscience de la noblesse de la pierre.

A. F.

Dans la même catégorie

Leave a Reply