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Transition énergétique en Algérie de 2023 à 2030 au menu de la 27ème journée de l’Energie de l’école polytechnique

Comme de tradition l’Ecole Polytechnique, impliquée dans les challenges du pays dans les domaines importants tel que celui des de sa sécurité énergétique  qui indirectement est reliée à la nécessité de s’adapter aux changements climatiques qui imposent un nouveau modèle énergétique, afin d’atteindre à échéance 2050 à une neutralité carbone pour  contenir   le réchauffement climatique à1,5°C, a organisé ce samedi 4 mars, la 27ème Journée de l’énergie, sous le thème: « Changement climatique, sobriété et hydrogène vert », ou elle a déroulé à travers plusieurs communications le feuille de route du mix énergétique à  horizon 2030.

Les communicants composés  essentiellement  d’étudiants d’ingénieurs encadrés par le professeur Chemes Eddine Chitour se sont relayés,  durant ce samedi 5 mars, nous étalant leur vision  du futur du pays en terme de stratégie énergétique  et d’une transition a  mettre en place  énergétique vigoureuse basée sur la sobriété énergétique, la diversité des sources potentielles d’énergie en misant sur la révolution de l’hydrogène vert opérationnel avant 20230 pour préserver le gaz naturel viatique pour les générations futures.

Cette  rencontre  riche d’information était une occasion importante pour débattre et échanger les vues entre universitaires ,  experts des centres de recherches,   opérateurs économiques et secteurs concernés par l’énergie, la recherche scientifique et l’environnement. Chems eddine Chitour, comme à son accoutumé a rappeler l’urgence de mettre de contenir le réchauffement qui a  aussi impacté  l’Algérie rappelle t-il, par les feux de forêts et autres inondations.

De son Coté Dr Abedlhamid Mellah , chercheur expert senior au COMENA, a rappelé le potentiel de la contribution de l’électronucléaire au mix  l’Algérie , un modèle selon lui , bas carbone , plus propre, plus durable respectueux de l’environnement. pour lui , il s agit d’une alternative  prometteuse pour produire de l’électricité , pour le dessalement d eau de mer, le chauffage et la production de l ‘hydrogène. Il a mis en exergue les avancées enregistrés dans  le développement de l’électronucléaire.

Lors de son allocution à l’ouverture en présence de la   ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, du ministre des travaux publics Lakhdar Rakhroukh et du  ministre de l’industrie M.Zaghdar membres du gouvernement, de parlementaires et d’universitaires, le ministre de l’énergie Mohamed Arkab  a indiqué que « la politique énergétique de l’Algérie visait à avancer résolument vers la réalisation d’une transition énergétique progressive et responsable », qui passe par « l’adoption d’un mix énergétique diversifié prenant en considération toutes les énergies disponibles, les moins coûteuses et les plus propres ». A ce titre, M. Arkab a rappelé que l’Algérie a œuvré, depuis les années 1980, à travers la société Sonelgaz à l’intégration des énergies renouvelables, et ce en approvisionnant 20 villages en énergie solaire dans le Sud, avec la création de 22 centrales photovoltaïques d’une puissance globale de 344 MWc et le lancement de projets hybrides avec un programme de 50 MWc. Dans ce cadre, le ministre a rappelé l’entrée en service des premières centrales photovoltaïques, en 2021 et 2022, ajoutant que le reste des centrales sera mis en service au cours de l’année 2023. Pour ce faire, la société Sonelgaz œuvre à la réalisation de tous les programmes, d’une puissance globale estimée à 15.000 MWc, avec une cadence accélérée, à travers plus de 40 wilayas du territoire national,  » avant la fin de la décennie actuelle ». Dans le cadre du développement de l’utilisation des véhicules électriques en Algérie, le ministre a indiqué que Sonelgaz réalisera des projets expérimentaux, en vue de mettre en place 1.000 bornes de recharge pour véhicules électriques. Le développement du secteur de l’hydrogène figure parmi les objectifs de l’Algérie, indique M. Arkab qui relève l’adoption par le gouvernement, l’année dernière, d’une feuille de route pour développer cette nouvelle filière énergétique, « à même de permettre à l’Algérie d’être un acteur régional en la matière et d’ériger l’hydrogène en un facteur stratégique de transition », permettant ainsi au pays de « respecter ses engagements en faveur du climat et son programme de transition énergétique ».Dans le domaine du torchage du gaz, M. Arkab a rappelé « l’adhésion de Sonatrach à l’initiative mondiale +Zero Routine Flaring by 2030+ ». De même, Sonatrach œuvre avec l’Agence spatiale algérienne (ASAL) et en collaboration avec la Banque mondiale (BM), à la réalisation d’une recherche scientifique et technologique, en vue de mesurer et limiter définitivement les émissions du gaz de méthane ». Par ailleurs, et lors de sa visite d’une exposition organisée en marge des travaux de cette rencontre, M. Arkab a fait état du lancement d’une opération expérimentale, pour une durée de 8 mois, du stockage de l’énergie solaire dans deux nouvelles centrales d’une capacité respective de 3 et 4 mégawatts, exploitées par Sonelgaz au niveau de la wilaya de Djanet, afin d’alimenter ces zones en énergie électrique.  Le ministre a, en outre, indiqué qu’il s’agit de la première expérience du genre en Algérie dans le domaine de la production et du stockage de l’énergie solaire à 100%, affirmant que ce type de centrales sera renforcé et généralisé à toutes les régions du Sud, notamment à In Guezzam et Tinzaouatine, dans le but de réduire la consommation du gaz naturel et du diesel dans la production de l’électricité.

De son côté, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, a affirmé que la transition énergétique constitue aujourd’hui « un axe stratégique pour l’Algérie », pour atteindre un taux de 30% d’énergies renouvelables d’ici 2035, rappelant que dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat de 2015, l’Algérie s’est fixée pour objectif de réduire l’émission des gaz à effet de serre de 7% à l’horizon 2030, avec la possibilité de le porter à 22%, si elle obtient un soutien financier international.

 

 

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