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Injection Barrage - Fondation profonde et Forage hydraulique
Geomag sur tous les grands chantiers

GEOMAG est avant tout une entreprise de la catégorie VIII
Dans une brève présentation de Géomag, comme le souligne Rehalia, son directeur général, se veut une entreprise de la plus haute qualification de sa catégorie, soit la VIII en raison de son capital expérience maghrébine et notamment au Maroc où elle a exercé de 1992 à 2002 aux côtés des sociétés nationales et internationales mondialement reconnues dans le domaine de la construction des barrages et autres. En 1997, elle s’installe enAlgérie afin de répondre à une demande dans le domaine.
Elle est notamment intervenue dans les barrages comme Ouled Mellouk à Aïn- Defla, de Tichihef (Akbou) de Hammam Grouz (Mila), de Beni Haourn pour le renforcement du système de drainage et de pressiométrie, actuellement sur celui de Mostaganem, Ourkiss Oum El Bouaghi.
Du secteur des fondations profondes, on travaille sur plusieurs ouvrages comme c’est le cas de la deuxième rocade avec le groupement OHL le Groupe Hadad, on a également travaillé dans le chemin de fer dans le dédoublement de la voie ferrée entre Annaba et Taref toujours avec le groupement OHL.

La nouveauté : un laboratoire d’essai
Geomag, ayant fait son chemin se spécialise davantage et ainsi crée une filiale, Geolab, laboratoire d’essai et d’étude, très moderne spécialisé notamment dans la géotechnique, le noir et le blanc, le béton tous les essais et investigations sur le terrain, le carottage, pressiométrie, annonce notre interlocuteur.
On a déjà commencé à réaliser des études actuelles comme par exemple la déviation de la ville d’Azazga pour Etrhb, la voie d’accès de 9 km de Sidi Abedallah, et deux autres au niveau des bases Sonatrach (Arzew, Skikda), la première pour le compte des sud-coréen (Hyundai) et la seconde pour le compte de l’INSI, qui elle, travaille pour le compte de KBR.

Nous avons imposé le respect
Le projet défi dira-t-on qui nous a placés auprès de l’entreprise Sonatrach est l’étude que nous avons réalisée pour le compte de l’Italien Bentini.
Là on pourra le répéter que c’est un projet défi : il s’agit du redressement d’un bac TD2, qui fait 25 000 m3 qui a été réalisé comme je vous l’ai dit par Bentini et lors du remplissage, il a fléchi. Il y a un tassement différentiel. Notre rôle quand on nous a sollicités a été de le redresser et de le reporter sur des fondations profondes.
Ça veut dire qu’ on a fait la reprise en sous-oeuvre du bac sur 640 micro pieux jusqu’à 12 mètres de profondeur. Et on a réalisé la plate-forme sous le abc double nappe. Un travail qui a pris 4 mois de délai et pour lequel on était félicités par l’équipe Sonatrach. Anotre avis, cela est dû à une mauvaise investigation de sol. Leur étude s’est basée sur une campagne géotechnique très réduite et n’a pas permis de déceler exactement les faiblesses du sol. En une partie le sol n’était pas porteur.

Conduite Oued Djer, une fierté de l’entreprise
Nous avons réalisé des projets hautement difficiles qui nécessitent beaucoup de compétence dans le domaine de la réalisation des conduites à Oued Djer sur la route en direction vers Oran où nous avons réalisé une conduite de transfert d’eau qui grimpe une montagne du barrage vers la station de pompage pour le compte de l’Onid. Initialement la société russe qui a été chargée de faire le projet qui n’a pas pu être réalisé pour des raisons qu’on ignore.
Il a ensuite été confié à une autre société Alico qui non plus n’a pas pu le réaliser et c’est à ce moment qu’on a pu intervenir sur ce projet. Fier de cette réalisation, M. Rehalia nous a confié que des directeurs centraux au niveau du ministère lui ont confié que seuls les Chinois pouvaient le faire compte tenu de la difficulté de la réalisation de cette conduite fondée sur pieux.
Aujourd’hui, on pourrait prévaloir que nous sommes l’une des rares entreprises du domaine de qualité pouvant fièrement brandir un savoir-face équivalent aux concurrentes étrangères et voir plus dans les cas que je vous ai cités plus haut.

Donc vous êtes sur tous les barrages nationaux
Confier des travaux spécifiques ayant une grande entreprise générale, qui elle, sollicite des spécialistes comme nous dans le domaine d’injection. Qui n’est pas dans la partie visible que vous voyez du barrage c’est-à dire la super structure. Il ya un sous-barrage qu’on appelle un voile d’injection, c’est ce qui assure l’étanchéité d’un barrage. Ce voile-là a une profondeur en fonction de la taille du barrage.
Malheureusement pour nous, nous n’avons pas été sollicités à tous les coups. Les sociétés générales à qui on confie la construction des barrages nous préfèrent leurs nationaux, c’est-à-dire les Français ramènent, des spécialistes de l’injection français, les Turcs ramènent des Turcs, idem pour les Chinois. Pendant ce temps, nous on chôme. Et le plus beau, on ne nous fait pas venir des entreprises qualifiées. Moi j’ai vu des choses comme le barrage de Tissindit avec les Chinois, ils n’ont rien à voir avec la technique.
Ils mélangent à la pelle mécanique alors que nous, nous sommes très équipés avec le matériel de dernière génération et technologie de pointe qui répondent aux normes les plus récentes. Autre cas, sur le barrage de Karrada (Mostaganem), nous sommes sous-traitants d’un sous-traitant. C’est nous qui faisons le travail mais on vient en troisième position : le groupement Cosider avec Astaldi ont confié les travaux à Teixco et celle-ci nous l’a confié. Chose qui n’est pas normale. Au-delà des sur marge, on est colonisés. Au Maroc par exemple où j’étais pendant dix ans à la tête de la Geotechnika Magheb de droit marocain où il est mentionné la première qualification, on était imposé aux sociétés étrangères aux côtés des trois autres sociétés aussi marocaines.
On peut confier la construction d’un barrage à une société étrangère mais on lui exige de choisir une des sociétés locales pour les travaux spécifiques. Parce que nous sommes aussi une entreprise de service et d’entretien. Demain si un problème survient sur un barrage on ne va pas faire un appel d’offres pour faire venir des sociétés étrangères pour le faire. On doit être là pour le faire. Et si on ne nous donne pas du travail, on sera obligé de s’auto-liquider. C’est comme cela que les Marocains, c’est-à-dire leur direction des aménagements hydrauliques (ADH) préservent les sociétés sur place. On sait combien les problèmes qui peuvent survenir au niveau étanchéité ou un barrage déborde, donc il faut soulager les fondations, des compressions pour éviter l’instabilité de l’ouvrage.

Mais de nouvelles instructions ont été données pour une préférence de l’entreprise nationale de 25%…
Non elles ne sont pas appliquées et on est loin de les appliquer. Le cas de Tlemcen on était moins disant que les Chinois mais ils les ont préférés à nous.

Deux barrages chaque année tel est l’objectif, qu’en est-il de cette comparaison avec le Maroc où vous avez travaillé ?

J’ai quitté le Maroc en 2002 et à ce moment- là il y avait une capacité de stockage de 13 milliards de m3 et l’Algérie de 4 milliards de m3. Actuellement il dépasse les 19 milliards de m3 et nous on est à un peu plus de 6 milliards de m3. Contrairement à eux qui ont construit de grands barrages, les nôtres sont petits ou moyens de l’ordre de 100 à 150 millions de mètres cubes. Le seul grand barrage que nous avons est celui de Beni Harroun ou celui de Asrdoun,750 millions de m3. Pour ne citer que ceux-là sur lesquels j’ai travaillé, Le barrage El Wihda a une capacité de 3, 850 milliards, Oued El Makhazine qui fait également 2.7 milliards m3 ou Bin el Ouidiane 1.45 milliard etc. Il faut dire qu’ils ont plus de sites de barrage (Moyen Atlas, Grand Atlas), une meilleure pluviométrie, en plus des bassins versants qui proviennent de leur territoire alors que nous ils proviennent de Tunisie ou même du Maroc. Mais avec e programme de deux barrages/an, on pourrait atteindre l’autosuffisance.

Les Chinois
Je suis contre les entreprises chinoises en Algérie. Avec celles-ci on résorbe leur problème de chômage et non le nôtre, en plus ils ne ramènent pas de technologie puisqu’ils travaillent tous à bras de force. Je ne suis pas contre les étrangers mais ceux qui donnent de la sous-traitance aux Algériens et non pas ceux qui importent même les gardiens. L’ouvrier chinois coûte certes beaucoup moins cher que l’Algérien. Alors il faut travailler avec les Européens dont leurs ouvriers coûtent plus cher que les Algériens, alors le prix tranche. La présence des Chinois doit être réglementée en Algérie. Les Chinois ne font pas de qualité et en plus ce sont de grands tricheurs.

Parts de marché 2005-2009 et perspectives 2011

Nous sommes intervenus sur le plan quinquennal passé sur tronçon Est de l’autoroute Est-Ouest, sur le tronçon médian M3, deuxième rocade d’Alger pour des travaux de forage d’eau ou ancrage et de soutènement avec ancrage et béton projeté. L’année 2011 sera une bonne année, nous avons déjà un bon plan de charge sur pas mal de projets. On a eu pas mal de projets dans l’adduction d’eau. Et l’Etat doit nous encourager à faire plus et mieux. Si on laisse les sociétés étrangères, on leur demande des comptes. Dans le domaine des injections, nous sommes capables et outillés pour travailler sur trois barrages à la fois. 30 000, 40 000 mètres linéaires d’injection. Notre matériel chôme.

Equipements
Pour les sondeuses mobiles ou sur chenilles et foreuses hydrauliques, on utilise l’allemand Bauer et italien et les espagnols pour les reconnaître. Le matériel d’injection est italien. Très peu de matériel français. Nous sommes outillés de centrales d’injection automatiques, de malaxeurs à haute turbulence et à palette, agitateurs, des pompes d’injection, des pompes de gonflage d’obturateurs, grues automotrices sur chenilles, matériel pour forage d’eau, etc. Geotp qui est la troisième filiale s’occupe de tous les travaux de terrassement liés à nos accès lors des adductions et prochainement nous ferons des terrassements de masse pour les fondations. Pour les matériels des travaux publics et le terrassement, on a acheté des camions coréens (Daewoo), des pompes Pm, des chargeurs et rétro Caterpillar, des semi-remorques, des roulottes de chantier équipées, des tracteurs agricoles, des véhicules tout terrain (4×2 et 4×4), des camions porte-engins et la liste est exhaustive. Je n’achète pas le matériel chinois, qui pour moi est jetable. On ne l’utilise pas du tout et puis nous le déconseillons.

A.A.

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