L’Algérie se trouve dans une phase de transition et de découverte du commerce électronique « l’E-commerce »portée par des starts-up. Un service d’achat et vente en ligne qui se propage dans le pays proportionnellement au développement d’internet. Un commerce appelé à se développer et atteindre des niveau de croissance d’ici 5 ans à en croire le cabinet BCG (Boston Consulting Group),dans un rapport paru en 2019 qui prévoit 3 millions de nouveaux postes d’emplois créés par les sites de vente en ligne en Afrique d’ici 2025 dans différents secteurs cité par Jumia, qui relance le sujet du e-paiement, comme moteur de croissance et accélération des starts-up qui commence à s’imposer malgré ces contraintes du secteur financier, dans le nouveau paysage économique algérien.
Ce service numérique qui permet non seulement aux consommateurs de faire une transaction avec un minimum de clics et éviter les files d’attentes aux caisses, est une méthode de vente déjà très développée dans les autres pays du monde là où l’E-commerce a déjà révolutionné le quotidien des gens, un domaine qui s’impose encore jour après jour.
Le rapport Internet Trend 2019 indique que d’ici 2022, le commerce électronique représentera 17 % du total des ventes au détail dans le monde, tandis que 41 % des ventes en ligne seront influencées par le numérique, une chose est sûre : l’avenir du commerce appartient au digital. En Afrique, l’e-commerce représente moins de 1 % des transactions , alors qu’en Europe il est de 15 %, et autour de 20 % en Chine.
Mais en Algérie le commerce électronique peine à prendre son envol, c’est ce que démontre l’indice mondiale 2019 du commerce électronique, établi par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui met l’Algérie cette année en 107ème place sur 152 pays, quatre places gagnées par rapport à l’année passée où elle se trouvait en 111ème place, tout de même l’Algérie reste loin derrière la Tunisie (70ème) et le Maroc (95ème). Avec 22 millions d’Algériens connectés, une classe moyenne dynamique, la toile est fertile aux e-opérateurs pour gagner du terrain et contribuer au développement du commerce électronique, et ce, en se basant sur la confiance des Algériens qui restent hésitants.
La plateforme Jumia affirme que 98 % des clients préfèrent le mode paiement cash à la livraison pour plusieurs raisons: à commencer par la confiance. Ayant anticipé cela, Jumia s’est adaptée en observant dès son lancement en 2014 les meilleures pratiques en matière de satisfaction clients afin de gagner leur confiance, tel que le « Retour Produit » qui permet de se faire rembourser dans un délai de 7 jours à compter de la date de livraison. On parle aujourd’hui d’e-commerce comme un des nouveaux piliers de l’économie pour la création d’emploi comme le révèle le cabinet BCG (Boston Consulting Group) dans un rapport paru en 2019 qui prévoit 3 millions de nouveaux postes d’emplois créés par les sites de vente en ligne en Afrique d’ici 2025 dans différents secteurs, et c’est grâce à ces nouvelles startups telle que Jumia qui s’imposent de plus en plus avec plusieurs services. On est en droit de se demander si l’absence du e-paiement est perçue comme un handicap pour le développement du e-commerce en Algérie, ou bien le commerce électronique a juste besoin de temps pour prendre une place plus importante dans le mode de vie de l’Algérien ? Ce qui est sûr c’est que plusieurs mesures et procédures sont en train d’être mises en place afin de donner un coup de lancement puissant à l’évolution du commerce électronique comme la taxe sur l’utilisation du cash appliquée depuis peu dans certains centres commerciaux.
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