Le marché du bâtiment et des travaux publics sont deux secteurs d’activité économique florissante durant la décennie(2005-2015), et a connu l’émergence de quelques entreprises poids lourd aussi bien du coté publique que privé.
Plusieurs bénéficiaires du coté entreprises algériennes qu’étrangères ont décroché des marchés en individuel, comme en groupement à travers les formules promues, à l’exemple de groupement avec chef de fil , à la clé la qui désigne des trois PPP. Il fut , le temps d’aisance financière et de vaste programme de doter le pays en infrastructures. Le marché était segmenté et partager en portion incongrue dans certains cas, mais, de nombreuses entreprises ont émergé du néant, qui ont aussitôt disparue à la fin des projets.
En amont et en aval des activités au secteur, plusieurs investissements industriels ont été consentis par les ténors internationaux qui ont bénéficié du poids du secteurs par sa santé financière:
Chinois, Italiens, français, Turcs, Espagnoles, Japonais, Canadiens, Coréens étaient sur plusieurs projets aux cotés des algériens qui se sont mis en doublure dans de nombreux cas de projet complexe, en qualité de sous-traitant pour bénéficier d’un savoir faire en qualité de producteur. De nombreux projets lancés à la fois, d’autres auraient pu aussi l’être, mais sont toujours en attentes. Jusqu’au changement de cap survenu en 2019, année inscrite dans les annales pour ses évènements politiques (Hirak) et « judiciairisation » de gros dossiers économiques, qui a vu plusieurs ministre du secteur condamnés et emprisonnés impliqués dans plusieurs scandales.
Le secteur du BTP est lourdement touché par les différents scandales qui a emporté, les plus envieux et puissants des patrons privés des travaux publics, et autres responsables politiques qui croupissent actuellement en prison. Les révélations mises au grand jour dont les chiffres étaient méconnus du grand publique expliquent la baisse d’activité qui a touché un grand nombre d’acteurs. En revanche, le temps de disette était souscrit pour certains acteurs, mais pas pour quelques uns qui ont raflé les crédits, les rallonges financières ,…., une gestion désastreuse des projets de réalisations qui probablement a impacté le reste des projets inscrits dont les lancements sont retardés.
Après tout ce grand assainissement du secteur, de meilleures perspectives commenceront à prendre forme dès le second semestre 2020. L’activité de travaux publics, se résume au lancement des deux extensions de Métro El Harrach – Aéroport et vers Baraki à partir de 2021, par Cosider Tp. D’autres identifiés sont en liste d’attente, comme, le port de Cherchel, projets autoroutiers, inscrit dans le cadre de la route de la soie tracé par les chinois.
Autre projet probable dans l’industrie des bâtiments, est la construction d’un million de logements, toutes catégories, annonçait par le président Tebboune. La relance est vivement attendue par les acteurs mis à mal. Autrement les mégas investissements industriels consentis dans les cimenteries, les aciéries, les briqueteries, en sommes tous les producteurs d’adjuvants, s’ils ne trouvent pas d’ici fin 2020 de débouchées commerciales en local avec les projets déjà identifiés et une partie à l’export, se sera la banqueroute assurée.
Tout de même certains signaux positifs ne trompe quant à nouvel élan dans les deux secteurs, émis essentiellement par l’engouement noté de part et d’autre des nouveaux dirigeants que des partenaires étrangers, qui montrent l’attractivité de l’Algérie et impose la poursuite de sa construction au besoin d’un contexte régional. Restons en veille, il y aura toujours du nouveau.
K. A.