Le recours croissant à la pose de béton bicouche avec l’atelier de pose SP 1500 de Wirtgen s’explique par sa rentabilité. Cette méthode de pose permet en effet de réduire sensiblement les coûts en raison des différentes exigences requises pour le béton 1re couche et le béton désactivé.
À l’heure actuelle, tout observateur attentif pourra constater que la pose de béton bicouche est une méthode très utilisée pour la réfection de nombreuses autoroutes en Allemagne, puisqu’elle permet de poser avec un maximum de rentabilité du béton désactivé apportant à la fois adhérence et réduction des émissions sonores.
Le principe est simplifier par son concepteur : un béton 1re couche est posé sur une assise portante d’excellente qualité. Cette couche, généralement de 20 à 24 cm d’épaisseur, est recouverte d’un béton 2e couche (béton désactivé), généralement de 5 à 8 cm d’épaisseur. La machine à coffrage glissant pose les deux types de béton de manière entièrement automatique, en « frais sur frais ». En termes de résistance à la compression, à la flexion et au fendage, le béton 1re couche et le béton 2ecouche ou béton désactivé doivent répondre aux mêmes exigences. Les différences résident toutefois dans leur composition en termes de courbe granulométrique, grosseur de grain maximum, teneur en ciment et exigences quant aux granulats. Alors qu’il suffit d’env. 350 kg de ciment par m³ pour le béton 1re couche, il faut 420 kg de ciment par m³ pour le béton désactivé.
Dans le béton désactivé, les grains grossiers, c’est-à-dire supérieurs à > 2 mm, sont d’une importance cruciale. Pour que le revêtement en béton assure en permanence l’adhérence et la réduction des émissions sonores tout en résistant aux influences extérieures, seuls des gravillons nobles satisfaisant à des exigences élevées en matière de surface de rupture, de forme des grains et de résistance au polissage interviennent dans la composition.
Une fois les deux couches de béton posées, une machine de traitement de surface Wirtgen TCM, parfaitement adaptée à la SP 1500, répand uniformément un retardateur de prise sur la surface tout juste lissée. Selon les conditions climatiques, quelques heures seulement après la pose du revêtement en béton, les grains grossiers sont dégagés en surface par brossage. Il en résulte une surface adhérente présentant un profil au grand nombre d’aspérités ainsi qu’une texture réduisant durablement les bruits de roulement des pneus sur la chaussée.