Depuis sa première participation au Batimatec 2007, Ardefi ambitionne motiver les jeunes au métier de ferrailleur hors chantier. A l’origine de la standardisation des armatures pour béton armé, philipe Herlin, seconde génération de cette entreprise familiale, ambitionne de mettre son expérience au service des chantiers à travers des formules complètes clé en main, permettant la fabrication des armatures pour béton armé, incluant les machines et les équipements complémentaires, à savoir de la coupe à l’assemblage, pour des productions mensuelles pouvant aller de 50 à 1 000 tonnes par mois.
Ces ateliers clé en main permettraient de passer du ferraillage traditionnel sur chantier en atelier ce qui en soi permet un gain de temps. Si la norme consacrée sur chantier, selon notre interlocuteur, était de 80 à 100 h par tonne, en atelier de fabrication industrielle, celle-ci passe à 15, voire 20 tonnes/heure. Avec ce procédé semi ou industriel, il y a un manque à gagner en temps, soit une réduction de 2/3 du temps de fabrication d’assemblage et de soudure et pose grâce au déroulement rapide de peu d’éléments d’armature. Une économie sur les barres de béton pouvant atteindre 40% par le choix possible du diamètre des barres, de leur espacement et de leur longueur. En atelier, elle diminue les chutes perdues sur les chantiers, en plus, les conditions de travail sont beaucoup moins pénibles que se soit en atelier ou lors de la pose.
Lyes Asselah.