Le marché du coaching en Algérie est un créneau vierge, de nombreux intervenants arrivent sur le marché pour aider ou former, les entrepreneurs ou porteurs de projets afin de réaliser la totalité de leur objectif qui dans de nombreux cas ne sont atteint partiellement pour des raison de manque du développement personnel. GBL, dans la toute création est toute fraiche en Algérie et dirigée par Virginia soukup, disposant d’une expérience de coaching à l’international, notamment avec les entreprises de CAC40, qu’elle souhaite mettre au service des managers algériens, vient d’initier en partenariat avec le Journal de l’emploi, le premier cycle de coaching pour les Femmes dirigeantes à Alger. Les ateliers organisés à cet effet, consistent à coacher des femmes dirigeantes qui souhaitent évoluer davantage, d’être meilleure qu’elles ne le sont et ne se contentent pas d’une réussite à moitié pour atteindre leurs objectifs. Riche d’une expérience dans l’accompagnement des femmes entrepreneures à l’international qu’elle compte mettre à disposition à des porteuses de projets ou cadres Managers. Suivons son propos recueilli par notre confrère.
BTP DZ.COM : avant de rentrer dans le vif du sujet veuillez vous présenter à nos lecteurs ?
Virginia Soukup International Leadership Coach : j’arrive en Algérie pour développer le coaching. On a fait appel à moi pour mon expérience du coaching à l’international. J’ai travaillé à Harvard business School avec une méthodologie très structuré. Nous sommes très pragmatique, on définie à priori nos objectifs pour accompagner les personnes dans leur prise de conscience et surtout à bien définir leur objectifs et une fois cette prise de conscience, il ou elle vont se responsabiliser, et il ne faut pas confondre cela pour des cours de psychologie, (rire), c’est vraiment un accompagnement à bon port dans leur projets.
Durant les travaux de cette matinée, en coaching collectif, votre méthode, semble pousser les participants à travailler en cluster ou même en partenariat, pourrait-on avoir plus de détails ?
Justement dans les espaces Co-working, les groupes, permettent de créer des cercles et avec l’écoute des uns et les autres, aux sujets de leurs problématiques, cela nous interpelle forcement. Ici, comme ailleurs, je pense que les entrepreneurs ont besoin de soutient pour repousser leur limites.
En quoi consiste votre soutien à ces entrepreneurs ou Est-ce sur le plan développement humain ou personnel ?
En un mot, c’est vraiment leurs donner le courage d’aller plus loin, chercher la qualité et à faire toujours mieux ; je m’adresse autant pour les hommes que les femmes ; même si aujourd’hui, le premier cercle est exclusivement féminin. Ne nous sommes pas dans la recherche de solutions toute faites mais avec cette méthode de Co-coaching, tous les participants s’écouteront durant les discussions, qui ont pour but la recherche de faire prendre conscience et la responsabilisation de chaque individu dans son projet. On se doit d’aller dans la profondeur de la problématique de chacun, il s’ensuit ensuite une séance de suggestion.
Pensez-vous que le chef d’entreprises algériennes vont se livrer à une séances d’étalage de leur problématiques entrepreneuriale, sachant que, chaque individu extrapole et incombe le blocage d’arriver à leur but ultime en partie à des facteurs exogènes à son entreprise ?
Je ne pense pas qu’il vont juste venir me voir, on va au départ travailler avec de petit groupe et la meilleur façon de véhiculer l’intérêt du coaching et de laisser parler les personnes ayant déjà participé. C’est vrai, un entrepreneur n’a pas beaucoup de temps, il s’investit énormément, ne dispose pas d’horaire fixe. C’est quand il y’aura du résultat ailleurs que cela les interpellera.
Je vois que pour un début vous avez déjà un riche programme sur les mois avenir, comment voyez-vous l’évolution ?
Virginia Soukup International Leadership Coach : Oui cela fait, que trois mois qu’on a commencé à être opérationnelle, nous allons coaché un groupe d’hommes et de femmes début février et puis on verra. C’est vraiment trop tôt de se hâter à toute conclusion on vient de démarrer l’année, tout est nouveau. On ne peut pas dire comment cela va évoluer en Algérie. Mais, une chose est sûre de part mon expérience en France et on Inde dans chaque cercle, il y a des personnes qui veulent aller plus loin et qui veulent transposer le cercle à leur ville et partager les expériences réussies.
Le fait de coacher par groupes pourrait-il amener à créer des partenariats locaux ou internationaux ?
BGL a vraiment aidé à la création et l’aboutissement de nombreux projets, le but est de mixer des gens qui sont dans un cadre organisationnel, soit cadre, chef d’entreprise ou porteur de projets. Seul les projets sérieux pourraient aboutir. Concernant les projets à l’international, cela dépendra de la perception et des intentions des individus. Dans ce cas de figure nous rassemblerons des gens du même niveau. Créer un cercle à part à ceux-là. Pour le moment nous ne les avons pas rencontré et je n’attends que çà.