Au cœur du Salon Intra-Africain du Commerce (IATF 2025) qui se tient à Alger, l’Algérie a choisi de mettre en avant l’un de ses atouts majeurs : ses infrastructures de transport. L’ANESRIF, maître d’œuvre du réseau ferroviaire national, a attiré l’attention dès le premier jour avec un stand honoré par la visite du président Abdelmadjid Tebboune et de plusieurs chefs d’État africains.
Son directeur général, Azzedine Fredi, a rappelé lors d’une conférence combien le rail peut devenir un moteur d’intégration continentale et un accélérateur du commerce transfrontalier.
Dans le même esprit, le ministre des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, a défendu une vision ambitieuse : après la route transsaharienne reliant Alger à Lagos, place désormais à un projet stratégique de ligne ferroviaire vers les frontières sud. Une avancée qui pourrait transformer la mobilité des personnes et des marchandises en Afrique.
Avec ces annonces, l’Algérie envoie un signal clair : elle veut être un acteur central du développement des infrastructures africaines et mettre son expertise au service de l’intégration économique du continent.