En mars dernier, la compagnie pétrolière nationale Sonatrach a annoncé qu’une enveloppe de 9 milliards de dollars serait consacrée à l’exploration pétrolière. Une centaine de puits par an seront forés en moyenne sur les quatre prochaines années.
Selon le dernier communiqué d’oxford business faisant référence l’Algérie est en quête d’investisseurs étrangers pour son secteur des hydrocarbures par l’assouplissement des clauses contractuelles et l’intensification de l’exploration.
Globalement, l’entreprise devrait investir plus de 50 milliards de dollars, dont 70 % proviendront de ses fonds propres, dans le but de stimuler sa production pétrolière, en berne depuis 2008, de 14 % et dépasser les 230 millions de tonnes d’équivalent pétrole d’ici à 2021.
Afin de renforcer son secteur en amont, l’Algérie se tourne vers des territoires jusque là inexplorés, à l’image des régions du Nord et de l’offshore qui sont visés pour la première fois.
Sonatrach a ainsi signé en mars un accord d’exploration en pleine mer avec le géant pétrolier italien Eni afin de trouver de nouvelles réserves.