Extraction et transformation du phosphates : Après le BTP, les chinois décrochent leur premier contrat dans l’industrie et Mines en Algérie 

Le projet d’extraction et transformation du phosphate a finalement fait objet d’un accord entre  Sonatrach et les deux entreprises chinoises Citic connu dans le secteur des travaux publics. une annonce qui est revenu au devant de la seine politique de la promotion de l’industrie comme clé des futurs développements de l’Algérie en alternative au secteur pétrolier en berne contenu du prix du baril. Un accord qui s’ est s’inscrit dans le cadre d’un partenariat algério-chinois entre Sonatrach, le groupe algérien Manal et les deux entreprises chinoises Cetic et Wingfu, comme annoncé déjà au mois de Mai 2018.

Annoncé  plusieurs fois depuis quelques  années de relancer le secteur minier, mais là, avec cet accord cela semble que le projet qui redonnera vie au secteur minier et toute l’industrie des engins qui gravite autour avec la concrétisation  avec la mise en exploitation de cet accord avec les chinois et Sonatrach qui dispose de moyen financier et humains  pour un aussi ambitieux projet, prévu au sud est de l’Algérie. Avec l’investissement d’un complexe estimé à 6 milliards de dollars l’Algérie vise d’atteindre une production 10 millions de tonnes/an à l’horizon 2022 contre 1 millions de tonnes de brut actuellement.
Ce projet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate et du gaz naturel, dont la partie algérienne détient 51%, contre 49% pour la partie chinoise, est réparti entre le gisement de Bled El Hadba à Tébessa sur 2045 hectares, la plateforme de Oued Kebrit à Souk Ahras s’étendant sur 1484 ha, celle de Hadjar Essoud à Skikda sur 149 ha et le port de Annaba sur 42 ha, selon la fiche technique du projet, rapportée hier par l’APSCes investissements permettront à l’Algérie de maîtriser la filière de l’industrie des engrais.

Dans la même catégorie

Leave a Reply