Le 08 février à Alger, l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a organisé les 3es assises du BTPH au cours desquelles elle a procédé à la signature de quatre conventions, dont deux avec les ministères de la Formation professionnelle et de l’Habitat et deux autres avec deux sociétés, l’une privée et l’autre publique. On notera une avec Alliance Assurance pour des solutions sur mesures et des réductions drastiques de prix en assurance chantier et El Djazaïr idjar, un nouvel organisme public financier spécialisé dans le leasing qui, à son tour, a signé pour faire bénéficier ses adhérents entrepreneurs de l’AGEA des ses mesure exceptionnelles de financement en leasing.
Lors de ces 3es Assises nationales du bâtiment, des travaux publics et de l’habitat (BTPH), qui se sont tenues à Alger, patrons, experts, consultants, organisations, industriels et entrepreneurs nationaux privé et public et quelques entreprises étrangères, à l’exemple des Espagnols, ont été regroupés et invités à travailler en ateliers.
Les motions et attentes des entrepreneurs suite cette matinée de travaux ont été lues par les consultants à l’endroit de M. Tebboune, ministre de l’Habitat qui, à son tour, a renchéri cette tribune à qui il rappelle son nouveau challenge annuel des réalisations revues à la hausse de 50%, et de ce fait, demande aux entreprises de constructions d’augmenter leurs capacités de production de logements.
Aussi, il profite de cette occasion pour annoncer le passage des parts de marché de l’entreprise publique SGP Indjab de 4% à 15%, et porte son nouvel objectif avec l’outil national privé et public à 120 000 logements/an.
Une nouvelle short liste des entreprises ou des groupements nationaux de catégorie 4 sortira prochainement pour la construction de 400 voir 2 500 logement par an.
La concurrence faite par les entreprises étrangères aux entreprises nationales a été abordés par certains experts qui pensent au comment sauver les entreprises nationales face aux nouveaux défis et outils modernes de production de logement.
«Le loup est dans la bergerie», soutient un expert pour signifier que la concurrence étrangère est déjà là avec armes et bagages et une diplomatie très active dans un marché en déficit de réalisation de 130 000 logements/an.
Donc à terme, pour le même expert, celles-ci imposeront les règles de conduite dans le marché qui, selon lui, montre déjà un désintérêt à contracter des partenariats avec des entreprises algériennes aux méthodes de construction traditionnelle.
Pour sauver les entreprises privées ou publiques, celles-ci, selon toujours le même consultant, sont condamnées à travailler ensemble en groupement. Leur sauvetage passera aussi par l’apaisement des contraintes bureaucratiques, de la lourdeur fiscale et des charges sociales qui freinent leur développement.