Le nombre des entreprises bénéficiaires du programme de mise à niveau des PME «dépassera les 800 unités à la fin 2012», a indiqué, début octobre dernier, Rachid Moussaoui.
Des objectifs fort modestes qui semblent confirmer, si besoin est, l’appréciation formulée par Cherif Rahmani qui estime que «l’ANDPME n’a pas le statut en phase avec sa mission». Il rejoint ainsi les réserves formulées dès avril 2011 par le FCE au sujet du statut inadapté de l’agence officiellement chargée de la conduite des opérations de mise à niveau.
L’Agence nationale de développement de la PME est, selon les patrons algériens, «régie par le statut trop contraignant d’établissement public à caractère administratif (EPA) qui ne convient pas du tout aux missions dynamiques qui lui sont assignées». Dans ce domaine, l’organisation patronale estime qu’il n’est pas recommandé «de confier la gestion technique et la gestion administrative à une seule et même structure». C’est pourquoi elle jugeait «essentiel que la structure administrative (ANDPME) confie et sous-traite le volet technique, sur la base d’un cahier des charges approprié, à une unité de gestion de projets spécialisée, voire à plusieurs, suivant les secteurs d’activité considérés».