Le made in Algérie se multiplie sur plusieurs segments du transport secteur, on notera, l’automobile, le camion et maintenant le rail. Plusieurs acteurs entre en jeu en 2015 et ce début 2016.
En ce qui concerne le secteur des véhicules ferroviaires qui entame actuellement une phase de dynamique d’industrialisation, après Alstom CITAL une JV Ferrovial (41%), EMA (10%), Alstom Algérie (6%) et Alstom SA (43%). C’est au tour du groupe suisse Stadler Rail de signer une convention avec SNTF pour créer une JV qui se chargera de maintenir la flotte acquise au près du groupe suisse depuis 2006 et en seconde phase produire en local de l’automotrice électrique baptisé Flirt (25 kV/50Hz) .
Pour rappel un premier contrat pour acquisition de 64 rames automotrice de 4 voitures et 2 cabines de conduite en 2006, une première livraison a eu lieu 2 ans plus tard.
127 milliards DA ont été alloués à la SNTF pour renouveler ses équipements et moderniser ses rames, a fait savoir le ministre selon lequel la SNTF devra réceptionner en mars prochain 30 nouvelles rames.
L’automotrice Flirt sera le produit adapté au réseau ferroviaire algérien conçu pour atteindre la vitesse de 120 km/h compatible au réseau ferroviaire, nous soutiendra lies Ghezali rencontré au salon du transport. Le FLIRT dispose de plusieurs avantages selon la fiche de son constructeur à savoir les espaces intérieurs clairs et accueillants avec la possibilité des aménagements individualisés, espaces passager accessible de bout en bout sans marches, la part en plancher surbaissé > 90%, des zones multifonctionnelles généreusement dimensionnées sur les plate-formes d’accès, 8 portes d’accès par côté pour un échange rapide des voyageurs.
Compartiment passager et poste de conduite climatisés, poste de conduite ergonomique, le nez en matériau composite équipé d’un accouplement automatique, les caisses en profilés extrudés d’aluminium, la Suspension pneumatique des bogies porteurs et moteurs et Equipement électrique redondant composé de 4 entraînements à convertisseurs IGBT refroidis à eau, l’Electronique de commande avec bus CAN, calculateur et écran de diagnostique embarqués et des traction multiple jusqu’à 4 unités.
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