Dans quelques jours, le SITP ouvre ses portes. Cet évènement des travaux publics coïncidera avec la réouverture du procès lié au scandale de corruption de l’autoroute Est-Ouest. Mais cela n’empêchera pas pour autant la convoitise des entreprises internationales.
Depuis 2005, le salon a pris une dimension internationale de par le nombre de participants étrangers aux côtés des nationaux qui étaient alors plus nombreux, mais la tendance actuelle tend à l’égalité.
Le secteur du BTPH, qui englobe aussi bien les travaux publics que le bâtiment, le transport, le réaménagement du territoire et les ressources en eau, totalise un budget de fonctionnement pour l’année 2013 de 86 516 179 000 MDA. Le parent pauvre dans cette répartition ce sont les travaux publics : 9.923.617.000 MDA, alors que la part belle elle revient au transport et aux ressources en eau.
2013 est en phase de se décliner et le moins qu’on puisse dire est que cette année n’a pas été suffisamment riche en lancement de nouveaux chantiers, mis à part l’exécution des programmes 2011-2012 et quelques nouveaux programmes de logements. L’heure semble être au réaménagement ! En revanche, elle a été riche en actualité surtout durant le deuxième semestre où on a vu les acteurs nationaux du BTPH s’élever contre leur mise de front en concurrence avec les grands groupes internationaux.
Elles étaient nombreuses les organisations à s’imposer et défendre leurs intérêts à la dernière tripartite Gouvernement-UGTA-Patronat, bien qu’elles soient parties en rangs dispersés, mais de nouvelles voix représentant une autre frange de patrons ont réussi à s’imposer face aux anciennes organisations qui avaient le monopole des discussions aux tripartites. L’actualité a été aussi riche durant ces deux derniers mois au niveau international ; on notera que Batimat 2013 a fait l’évènement du BTP en France en fédérant trois salons en un, et de plus, a réussi son concours de l’innovation où 80 nominés, dont 50 à Batimat, souhaitant tous révolutionner le monde du bâtiment de demain qui est déjà pensé aujourd’hui.
Karima Alilatene