Le président Tebboune a instruit son gouvernement remanié en juin2020, qui s’est doté de nouveaux portefeuilles ministériels dont un ministère dédié au Mines, d’entamer l’exploitation trois grands gisements de fer, de zinc et de phosphate. Une décision qui fera du domaine minier une priorité du plan de relance économique.
L’Algérie s’est dotée d’un portefeuille ministériel exclusif dédié au secteur des Mines, dans le gouvernement de juin 2020. Une filière mine en devenir grâce à ce changement, d’une direction des mines affiliée au ministère de l’industrie à la création de tout un ministère, qui préfigure le poids avenir de cette industrie dans l’économie algérienne. En effet, l’Algérie inscrit le secteur minier comme nouveau socle d’expansion au décollage du plan de relance économique, dévoilé lors du dernier conseil des ministres tenu par visioconférence le dimanche 12 juillet.
1 000 milliards de dinars seront injectés immédiatement, annonce t-il , auxquels s’ajouteront 10 milliards de dollars disponible pour l’investissement. Pour aller vite en besogne dans l’industrie de l’extraction, de l’exploitation, de la transformation et l’exportation des produits à forte valeur ajouté, il sera question d’abord de commencer par les projets déjà identifiés en attentes de lancement , autres en souffrance depuis quelques années, et autres gites découverts. L’ instruction est émise par Abdelmadjid Tebboune, le président de la République, lors du dernier conseil des ministres tenu dimanche 12 juillet où il a dévoilé son plan de relance économique de 1 000 milliards de DA et autres 10 milliards de dollars à injecter uniquement dans l’investissement.
Ladite instruction porte sur l’exploitation des trois attendus des gisement de fer de Ghara Djebilet (wilaya de Tindouf) , de la mine de zinc d’Amizour près de Béjaïa et la relance du projet de fabrications phosphates à El Aouinet (w.Tebessa). La crise de la volatilité des prix pétrole et du Covid-19 semble être ce détonateur qui va accélérer le processus du développement de cette industrie minière, qui à court terme, après le pétrole,permettra à l’Algérie de devenir un pays à vocation minière, qui va sûrement se frayer un chemin sur le marché international parmi les géants.
Les experts miniers, les professeurs en géologie minière et économistes sont nombreux à plaider pour consentir de l’investissement, du développement , de l’exploitation , de l’ l’industrialisations en passant par la transformation des différents gîtes avérés qui constituent ce fort potentiel en produits diversifiés que recèle l’Algérie .
K.A.