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Entreprises de grands travaux
Publiques ou privées, toutes actives





Bien que 2010 ne soit pas l’année de la livraison définitive des grands chantiers de 2005, cela n’empêchera pas le processus 2011-2014, où beaucoup d’autres projets sont inscrits au titre de ce quinquennat, pour poursuivre le plan de construction.On verra à travers tout le territoire national des chantiers nouveaux à lancer, et ce qui changera dans ce quinquennat, c’est l’imposition ou la priorité aux entreprises nationales et aux consortiums entre nationaux et étrangers.

Fini l’ère où l’entreprise nationale fait de la sous-traitance auprès des sociétés étrangère, la LFC invite pratiquement les sociétés étrangères à s’associer dans des projets afin de pouvoir soumissionner, ce qui, en effet, a été bien accueilli par les entreprises du secteur dont certaines qui ont la haute qualification travaillent depuis longtemps dans le cadre du partenariat. Rien de nouveau pour celles-ci mais, pour d’autres, c’est l’occasion de sortir du lot.

Le dernier Salon des travaux publics, qui a drainé de nombreux opérateurs de réalisation, a été l’occasion de sortir les sociétés de leurs chantiers pour se faire voir du grand public.

Nombreuses sont celles à émerger aux côtés des grands labels nationaux comme Cosider, GESITP, GCB, Engeoa, EPTRC, Sotramest, ETRHB Haddad, pour ne citer que celles-ci. Nous avons effectué des haltes chez plusieurs d’entre elles pour nous enquérir des dernières évolutions du marché qui les amèneront à leur tour vers des progressions, et, donc, vers l’excellence. Ces sociétés ont, évidemment, évolué du moins pour les années de 1999 à 2010, dans un environnement concurrentiel avec aussi des entreprises étrangères en charge des grands projets structurants aussi bien dans la construction routière, du transport, portuaire ou même dans le bâtiment, l’amélioration qualitative dumanagement. Ce qui, forcément, a amené celles citées, à réaliser aisément en consortium avec des sociétés étrangères de haute qualité de grands ouvrages. D’autres aussi sont arrivées mais ne sont pas encore dans la catégorie IX et font tout pour y parvenir. On notera parmi celles qui ambitionnent, la Société algérienne des grandes constructions qui présente plusieurs partenaires, à savoir Affitex Algérie dans le drainage, soutènement et étanchiété, pipe life, Atalus, l’autre privé frère Mechri de Bordj, qui sont déjà dans la fabrication des canalisations et ont lourdement contribué dans des projets de réalisation.

Ce sont des milliers d’entreprises qui gagneraient à se faire un nom sur le marché de construction algérien, qui est, presque, nous dira-t-on, naissant au vu du nombre de projets à concrétiser.

Les entreprises label à elles seules, avec en plus des délais courts que se sont assigné les pouvoirs publics, impliquant de nombreuses sociétés qui doivent coopérer pour faire aboutir dans lesmeilleurs délais possibles techniquement tout projet démarré. Certains l’ont compris comme Sags qui a mis tout son forcing pour se forger une meilleure image qui soit par la disponibilité des premiers responsables durant le Sitp 2010, une belle vitrine à travers un très beau stand etc.

Ou bien cette entreprise Mechri qui n’a pas raté l’occasion du Sitp 2010 pour se montrer lors de cet événement et qui est spécialisée dans les aménagements et entretiens des routes, revêtements en béton bitumeux, réalisation d’ouvrages, des travaux de terrassement etc., réalisés à Bordj BouArréridj, Sétif,M’sila, Jijel etc. Elle se fait valoir aussi en fonction de la taille et de l’âge du parc de son équipement, soit une station d’enrobage 220 t/h mobile acquise en 2006, une centrale d’enrobage de 120 t/h acquise en 2002, une station de concassage de 350 t/h de 2007, sans compter un parc de terrassement bull, chargeurs, niveleuses, compacteurs, pelles finischeur compresseurs, des camions de 15 à 25 t, des porte-chars de 32 à 54 tonnes etc.

Tindouf-El Bayadh : un défi signé EVSM

180 kmde Tinerkouk à El Bayadh : ce projet défi de l’EVSM après celui d’Illizi, In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar qui a connu un lancement des travaux en février 2010, va consommer le plus dematériel jamais fait pour un tronçon équivalent, soit 77 unités dematériels de soutien, 39 unités engins de terrassement, 34 unités de matériel de corps de chaussée, 11 unités de concassage d’agrégats et des unités desmatériel de revêtement. Ce tronçon, qui reliera Tinerkouk à El Bayadh, est un océan de dunes, qui, à quelque endroits a 30 m de hauteur. Ce projet en cours de réalisation sera l’autre fierté qui s’ajoutera au palmarès de EVSM l’ex-DNC dont le plan de charges en 2010 est assez étoffé et a nécessité une acquisition de 322 machines prévue dans le plan d’investissement.

Matériels

Aujourd’hui, une entreprise de travaux publics se distingue tant par la qualification de son management, de son expertise que par ses équipements mecanisés. Depuis la forte intensité de la relance des projets structurants, les entreprises nationales privées ou publiques ont acquis de nouvelles expériences en travaillant, soit en sous-traitant ou en partenariat avec les sociétés étrangères, ce qui, en soi, a amélioré leur productivité et leur qualité. La nouvelle réglementation en vigueur des codes des marchés place les entreprises locales en position plus confortable, courtisées pour un partenariat et pour des équipements. Aujourd’hui, les entreprises affichent aussi leur santé par une autonomie, en termes d’équipements.On notera que certaines entreprises affichent des parcs extraordinaires en équipements, qui, dans certains groupes, dépassent les 10 000 unités. Un marché de flotte aussi est alimenté par un appel d’offres national et international, ce qui explique l’engouement actuel pour se faire valoir.

En termes de parcs de tous types, on notera comme cité dans la rubrique tendance et marché (P4 et 5), les entreprises du secteur qui ont importé plus que les fournisseurs des équipements présents sur lemarché algérien, de l’équipement de réalisation, de production et de terrassement, de levage, de transport etc.

L’Etrpc (Entreprise publique de travaux routiers du Centre) compte un parc de 225 unités, Gesi-tp dispose de 484 machines dont 221 ont unemoyenne d’âge demoins de 3 ans, composées de matériels de terrassement, de production de béton (centrale et pompe à béton), production d’agrégats (concasseur),manutention (grue à tour, mobile, chariot élévateur, montecharge). La filiale de Sonatrach dispose à son tour d’un parc de 2 000 engins lourds et de matériels stratégiques GCB. Les entreprises privées se prévalent aussi par leurs moyens acquis récemment entre 2004 et 2009.

Lies Asselah

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