Les prix du pétrole se maintiennent à près de 70 dollars le baril lundi en raison de l’effet des données solides de l’industrie chinoise, du plan de relance américain et de l’entretien à venir des raffineries, selon Rystad Energy.
L’optimisme des prix du pétrole continue d’être bien vivant cette semaine alors que les perspectives de croissance de la demande et les déploiements rapides de vaccins poursuivent leur ascension régulière. Les prix porté à près de 70 dollars le baril grâce au plan de relance de Biden et la croissance de la production industrielle chinoise précise l analyste du cabinet de conseil Rystad Energy .
Aux États-Unis, la relance a été largement intégrée depuis que les démocrates ont pris le contrôle du Sénat début janvier, de sorte que la signature finale sur la ligne pointillée n’a pas fait monter le prix de référence du Brent, mais a plutôt renforcé son ancrage près de 70 $ le baril.
Le taux de croissance de la production industrielle de la Chine a surpris les négociants, qui ont évalué le prix du pétrole car ils comprenaient que les besoins en pétrole et la croissance de la production de l’industrie vont de pair.
En conséquence, le rythme de la reprise économique connaît continuellement des mises à niveau haussières, ce qui devrait propulser la demande de pétrole à 97,3 millions de b / j au second semestre 2021, selon les prévisions du cabinet. Cette semaine, le consensus général sur l’état de la liquidité monétaire deviendra plus clair après les décisions politiques des banques centrales de la Russie, du Japon, du Brésil, de la Turquie, de l’Indonésie, de l’Angleterre et de la Norvège.
La dynamique positive générale de la reprise économique, des vaccins et de la demande de pétrole a considérablement resserré les perspectives du marché pétrolier en plus des mesures prises par l’Arabie saoudite pour maintenir la production de l’OPEP + prudente.
La nouvelle décision politique de l’OPEP + de mars de reconduire les réductions jusqu’en avril nous a conduit à revoir à la baisse l’offre mondiale de brut et de condensats d’avril 2021 de 981000 bpj, dont des révisions négatives de 786000 bpj sont attribuées aux pays de l’OPEP +.
En plus de l’élan, la maintenance à grande échelle au Canada, au Royaume-Uni et en Norvège au printemps coïncidera avec les coupes radicales de l’OPEP +, resserrant davantage un marché déjà tendu.
Actuellement, nous estimons que la production de pétrole brut des pays non membres de l’OPEP + diminuera considérablement d’environ 833000 b / j en avril 2021 et de 800000 b / j en mai 2021, en raison des arrêts pour maintenance du grand projet de sables bitumineux au Canada et des champs de pétrole brut extracôtiers dans le Mer du Nord norvégienne et britannique.
Au Canada, il prévoit une baisse de la production de pétrole brut de 663 000 b / j et d’environ 520 000 b / j en avril et mai 2021 en raison des arrêts de maintenance des grands projets de sables bitumineux.