Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement , a approuvé, le 14 décembre dernier à Abidjan, un prêt de quinze millions de dollars américains provenant du Fonds des énergies durables pour l’Afrique SEFA et un autre prêt de dix millions de dollars provenant du Fonds pour les technologies propres (CTF ) pour faire progresser la réalisation des projets du Fonds africain pour les énergies renouvelables (FAER II) destinés à stimuler la production d’énergie à faibles émissions de carbone en Afrique subsaharienne.
La contribution du SEFA est constituée d’une enveloppe de dix millions de dollars en capitaux propres et d’un prêt remboursable de cinq millions de dollars. Le CFT, qui fait partie du Fonds d’investissement pour la lutte contre le changement climatique (CIF, en anglais), apportera dix millions de dollars en capitaux propres. La contribution totale de vingt millions de dollars du SEFA et du CTF(un fonds international d’un montant de 5,4 milliards Usd )servira à financer la tranche catalyseur du FAER II. Le prêt remboursable de cinq millions de dollars américains est destiné au mécanisme de soutien des projets du FAER II,qui constitue la seconde génération du Fonds panafricain pour les énergies renouvelables, a pour objectif une capitalisation boursière de 300 millions de dollars et sera géré par Berkeley Energy, un gestionnaire de fonds reconnu, possédant une vaste expérience dans l’investissement dans des projets d’énergies renouvelables sur les marchés asiatiques et africains..
Ce financement permettra d’aider les petites et moyennes entreprises à augmenter leurs productions de plus de 800 mégawatts d’électricité provenant de l’hydroélectricité, de l’énergie solaire et éolienne et du stockage des batteries dans les pays d’Afrique subsaharienne.
La Banque africaine de développement gère le SEFA, un fonds spécial, et agit également comme organisme de mise en œuvre du CFT, rappelle le communique African Development Bank Group (AfDB),distribue par Apogroup.