Secrétaire générale du syndicat national des architectes, Hasna Hadjila, ne s’est jamais contentée d’exercer son métier d’architecte réduit en Algérie à sa plus simple expression technique dénué de cette signature artistique qui fera de l’œuvre architecturale un patrimoine à léguer aux futures générations. Comme la plupart des ces confrères au synaa, Hadjila n’est pas restée sans voie durant toutes ses années de désert architectural et saisi chaque occasion pour faire entendre la cause des architectes sous pressions du compromis d’argent, du temps et sociales pour se désengager de la responsabilité historique face à la société. L’excuse des pouvoirs publics contraint de répondre vite à une demande pressante dans les ambitieux programmes de logements face au déficit de l’offre par rapport à la demande ne le dédouane pas en faisant l’économie d’une politique architecturale s’insurge t’elle à l’endroit du maître d’ouvrage qui leur dénie tout rôle d’expression. suivons-là :
BTP Algérie : L’Algérie a produit énormément de constructions durant ces années d’aisance financière; insatisfaction est le maître mot qui fuse de partout aussi bien des bénéficiaires que du simple citoyen qui se sent carrément agressé par ces paysages nouveaux dénués de toute esthétisme. Pouvez-nous faire un état des lieux du résultats hideux des constructions et ou se situe la responsabilité de l’architecte qui est le premier à être aux bancs des accusés ?
Hasna Hadjila architecte SG Synaa : Le constat est davantage plus déplorable à l’architecte qui est désigné comme premier responsable. Même si des architectes ont été contraint de compromettre l’aspect architectural de l’ouvrage mais la responsabilité première revient au maitre de l’ouvrage qui a géré la commande publiques qui n’a passa valoriser la commande architecturale indépendamment de l’entreprise de réalisation. En réalité il n y a pas une de consultation architecturale mais la pratique la plus répondu dans le pilotage de la plupart des projets a mis l’architecte sous l’embargo de l’entreprise. c’est ainsi que le métier de l’architecte est ainsi bradé. La qualité n’a pas été au rendez-vous car la rémunération pour le suivit de la qualité par logement est fixée à 162 DA/mois alors qu’elle devrait être à 3500 DA/mois.
BTP Algérie : Justement comment va t-on rétablir le métier ?
Hasna Hadjila architecte SG Synaa : L’architecte avant de concevoir et dessiner un projet de bâtiment doit mener une réflexion et se projeter dans l’espace et les rapports à avoir à la rue, à la diversité voir la ville ; et cela est possible que s’il y a consultation architecturale, un cahier des charges valorisant la commande architecturale et libéré le projet de la contrainte des entreprises qui réalisent qui prennent clé en main études et réalisation. Il y a eu aussi ségrégation de compétence, des projets jugés important par taille ou enveloppe financière ont été attribués aux bureaux d’études étrangers qui sous-traitent chez les architectes algériens.
BTP Algérie : Et l’ordre des architectes dans tous ceux-là ?
Hasna Hadjila architecte SG Synaa : L’ordre des architecte est créer dans sa mission première par décret 94/07 pour dresser un tableau des architectes en exercices, au rappel s’était le FMI qui alors avait imposait de libérer certaines professions pour ensuite créer un organisme qui garantirait la pratique de l’architecture conformément à la règle. Mais malheureusement les préoccupations de leadership place la celle du métier en seconde place.
BTP Algérie : Concrètement c’est quoi la solution que vous préconisez pour éviter de reproduire cette anarchie urbanistique ?
Hasna Hadjila architecte SG Synaa : Le mal est déjà fait, mais, il faut que le client exprime une commande déjà architecturale pour que l’architecte réfléchisse et mette en lien la spatialité , la culture et la sociologie avant même de concevoir des volume (bâtiment). Les textes ne sont pas claire il renie tout rôle d’expression à architecte. Si on prend le cas des logements construit l’Etat a fait l’économie sur tout les plans temps de coût il a consacré 3% et pour le suivit 1 voir 2% du court global du projet. Dans ce cas l’architecte s’est exprimé au m2. Il a été responsable de son dessein, de son calcul, du suivit mais sous contrôle de l’entreprise qui est dans une logique de gain. Alors il ne peut assurer la gain à l’entreprise et en même temps celle de garantir la qualité par le suivit. c’est en cette raison qu’il faut séparer les études des réalisateurs, aller vers les consultations architecturales permettra d’assurer la créativité et surtout l’impartialité et la liberté de l’architecte de contrôler la qualité et de plus mettre en place un cadre réglementaire cadrant la maitrise d’ouvrage publiques sans cette triptyque on continuera à produire reproduire les même volumes hideux.