La neuvième édition du Salon professionnel international d’Alger Industrie, qui a ouvert ses portes du 5 au 8 octobre au Palais des expositions Pins maritimes (Safex), peine encore à regrouper les acteurs, ne serait-ce les majors du secteur de l’industrie.
En dépit de son existence depuis 9 ans, il se maintient grâce à quelques fournisseurs d’équipements et de manutention industriels, des ports et du BTP. L’édition 2015 aurait pu drainer plus de participants par pays et nationaux compte tenu du contexte et de la communication intense de ces derniers pour faire basculer du tout importé au tout industrialisé. Au contraire, mis à part les Français, pour les autres nationalités, l’Algérie ne semble pas attractive. Alger Industrie est à l’image du secteur, conclura un confrère travaillant pour un grand quotidien national, ayant aussi à charge la responsabilité de la communication des salons qu’organise Batimatec Expo communication, en réponse à mon constat du désintérêt des industriels locaux à ce genre de manifestations professionnelles. Le salon mérite son existence. Malgré les efforts déployés par son organisateur, Batimatec expo, en partenariat avec CCI international région PACA & CADEFA, pour participer activement au développement de divers créneaux dans différents secteurs de l’industrie à travers la qualité d’exposition et des conférences. Sur l’édition 2015, il a été convenu, le jour de clôture du salon, une journée d’étude où sera abordé le thème « L’export : le nouveau défi de la pme algérienne ».
Ont pris part à l’exposition le groupe Gica, le cimentier et fabricant du béton prêt à l’emploi depuis 2014, Cycma, entreprise publique économique de cycle, groupe ENCC (chaudronnerie et charpente, l’Enmtp, le groupe GI Fondal, parmi les fournisseurs des équipements ceux de sécurité et de manutention. L’Espagne a été représentée par la seule entreprise GH manutention pour la première sous la bannière de ACSAL, son représentant pour l’Algérie, comme le cas des Espagnols. La Chine, la Turquie et la Pologne, qui ont pour habitude de faire le forcing dans le secteur du BTP, se sont montrées moins présentes. L’Allemagne, qui est connue dans le domaine de l’industrie lourde, n’était tout simplement pas présente.