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Tourmente dans la demeure du BTPH

Malgré l’ambition du schéma directeur tracé jusqu’à 2025 en termes d’infrastructures à réaliser dans les travaux publics, cela ne suffit pas aux entreprises pour planifier et investir. Le grand espoir de 2005-2009, porté par l’autoroute Est-Ouest, semble s’évaporer.

Les pouvoirs publics peinent à lancer le plan quinquennal 2010-2014 pour des raisons inexpliquées. Avec ce deuxième plan, qui comporte la réalisation de l’autoroute des Hauts-Plateaux, les entreprises auront du pain sur la planche au moins pendant 5 ans et une vraie reprise du secteur.

Les acteurs du BTPH broient du noir et tirent la sonnette d’alarme sur leur devenir (lire interview PP. 30 à 33). Ni le rapport semestriel de la Banque mondiale (BM), qui table sur une croissance de 2,6% pour l’Algérie en 2012 et qui devrait se raffermir pour s’établir à 3,2% en 2013 et 3,6% en 2014, ni encore moins les conclusions tirées du rapport d’analyse des politiques de développement 2012 du Département des Affaires économiques de l’Onu (DESA) qui énonce que malgré le ralentissement de sa croissance économique enregistré en 2011, l’Afrique a le potentiel de devenir un nouveau pôle de croissance mondiale, ne sont en mesure de rassurer les acteurs du secteur qui s’organisent pour demander des éclaircissements aux pouvoirs publics si les projets sont annulés ou maintenus.

La situation est encore plus tendue, suite aux dernières déclarations successives émises par la Banque d’Algérie et le ministre des Finances qui a surpris tout le monde en leur apprenant que les projets structurants sont établis sur la base d’un baril à 110 dollars au lieu de 37 dollars, taux indexé par la LFC, ce qui en soi avec la chute du baril (85$) signe probablement l’impossibilité de financer tous les projets.

K. A.

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