Industrie de la terre cuite
Prédominance du privé sur le public et bataille en sourdine des fournisseurs

 

Depuis cinq ans, une majeure partie des usines ont exploité et bénéficié des programmes de mise à niveau afin d’augmenter leurs capacités à travers de nouveaux investissements et une tendance à l’automatisation de ligne acquisition et de nouveaux procédés ont été enregistrés. Un marché fortement disputé par l’Allemagne, la France et l’Italie.

L’industrie algérienne de la terre cuite constitue une filière dynamique en développement perpétuel  ;  elle compte un  fort  potentiel industriel,  soit  210   briqueteries. Presque toute l’industrie des produits rouges est à forte dominance privée et fournit par divers horizons et plusieurs  concurrents, à savoir, en premier, l’Allemagne, la France, l’Italie… Même si l’exploitation des gisements actuellement autorisés arrive à saturation, on notera que le secteur de la terre cuite se caractérise par la volonté soutenue des industriels à développer  continuelle- ment leurs outils de production et souvent à accroître leurs capacités de production, ce qui en soi explique la forte présence des équipementiers annuellement au Batimatec et, depuis cinq ans, une majeure partie des usines ont exploité et bénéficié des programmes de mise à niveau afin d’augmenter leurs capacités à travers de  nouveaux investissements et une tendance à l’automatisation de ligne acquisition et de nouveaux procédés ont été enregistrés.

Au dernier Batimatec 2013, un séminaire    international    consacré    à l’industrie de la terre cuite a été co-organisé avec l’Association des briquetiers algériens (ABA). On a eu à découvrir les nouveautés et innovations technologiques   et   l’installation  en  Algérie d’Equip ceramiq sur ZI pour un accompagnement de proximité qui a réaménagé    par    un    nouveau    séchoir automatique la briqueterie des Soukri frères de Meftah, idem pour l’automatisation des zones de coupe chez Afak (Sétif).

Pour les projets clé en main, on notera  SBC  également  à  Sétif  qui compte une capacité de production de 400 000 tonnes/an et un autre à Sidi Aïssa de même capacité annuelle. Une restructuration d’une autre unité pour passer à 150 000 t/an aussi est prévue à la même localité. Equip ceramiq totalise 18 projets en quatre en Algérie. Pour rappel, Equip cermiq a eu à charge la réalisation pour le groupe Bouras de Sétif qui compte plusieurs unités industrielles (briques creuses, briques de parement, blocs, tuiles…). L’équipementier français Ceric Technologie n’est pas en reste ; il poursuit sa quête du marché et se renforce davantage par rapport à ses concurrents par une présence effective dans 20 wilayas où chaque jour 4,5 millions de briques sont produites dans l’ensemble de ses usines. Il totalise 66 réalisations pour une production de 6 000 000 tonnes de briques/an.

En 2012, ce sont deux projets qui ont été réalisés à Taghaste et Mohammedi. D’autres sont  en cours pour 2013. Idem pour Capaccioli qui a livré la ligne complète de la briqueterie Naili (200 000 tonnes/an), dont les travaux d’assemblage sont prévus pour le mois de juin prochain, a-t-on appris de ZI. Il compte aussi l’unité de Messaoudi de 400 000 t/an à Bouira achevée et lancée en production en 2013 .

Cleia, dernier projet clé en main, a mis en service l’été 2012, la nouvelle briqueterie SBMT2 à Touggourt pour le groupe Tedjini. Cleia s’est distingué de ses concurrents en introduisant les nouveaux empilages de cubes 1200 x 1200 mm sur les wagons de four. Tecnofiliere associe son label au  groupe Amouri, premier producteur qui compte 14 sites de production. Le groupe est actif sur le marché algérien avec BMSD, spécialisé dans la brique, la tuile creuse en portugais. Les trois sociétés Sarl BMSD (Sarl Briqueterie moderne de Saida), Eurl Sobris Briqueterie et BB (Eurl Briqueterie de Bouira) produisent annuellement en- viron 450.000 tonnes.

Meriem B.

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