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Bennes et remorques, un marché juteux
Black-out sur l’information du métier

Les nouveaux chantiers et projets de construction, qui se lancent en Algérie peuvent permettre à l’ensemble des acteurs du domaine de transport de marchandises, de matériaux et déchargement de matières brutes, comme gravier, terre, sable… ainsi qu’aux professionnels du matériel de BTP, de profiter de l’occasion pour augmenter leur volume de ventes et surtout d’étoffer leur carnet commande. Les carrossiers-concessionnaires et les importateurs de bennes sont aujourd’hui très sollicités, cependant ils ne sont pas tous à la hauteur de répondre, soit à l’exigence en matière de qualité et de prix et aussi de la disponibilité. La concurrence semble démarrer dans ce créneau et ne risque plus de permettre à certains de commercialiser leurs produits pour des raisons évidentes de rentabilité. Le prix bas n’est plus ce premier argument de vente, car il ne peut intéresser que quelques particuliers moins importants en matière de portefeuille d’achat, de flottes et de grands chantiers. Les concessionnaires, les carrossiers et les importateurs ont les yeux rivés sur les milliards de dollars que l’Algérie investira dans les prochaines quatre années, pour la construction de barrages, de stades, routes et autoroutes… Un marché plus que juteux, mais pas aussi facile à acquérir pour le simple amateur. Le marché des bennes reste moins connu dans son ensemble, ce maillon de la chaîne du matériel et engins du BTPH, est assez indispensable à connaître et à découvrir. Ils sont combien à activer dans ce domaine en Algérie et que valent-ils les uns par rapport aux autres ? Pour réaliser cet article, on s’est heurté à plusieurs fois au refus de certains de nous parler de leurs métiers et de leur activité, tel un secret qu’ils veulent bien garder et protéger, d’autres nous ont remis quelques prospectus sans pour autant nous recevoir, pour avoir de l’information sur cemarché.Un black-out qui ne dit pas son nom, toutes nos tentatives de percer ce mystère qui entoure cemétier n’ont abouti à aucune issue. Cemarché a appartenu depuis très longtemps aux importateurs, il existe aujourd’hui plusieurs constructeurs locaux et privés. Depuis plusieurs années les Algériens pouvaient importer ces produits d’occasions, ce qui a constitué une manne pour certains, et c’est aussi ce qui a révélé à d’autres investisseurs l’importance du créneau pour se lancer dans la production et le montage. Jusqu’a 2008, les Français détenaient la première place en matière d’importations avec pas moins de 22%, suivis par des Tunisiens, avec plus de 20% de parts de marché. L’implantation des concessionnaires étrangers s’est fait rattraper par le privé algérien et d’autres formes de partenariat. Les Chinois étaient les précurseurs pour inonder le marché juste avec le premier quinquennat, sans pour autant réussir la domination. L’importation tous azimuts de différents modèles sans étudier au préalable le terrain, et cibler les besoins, les a quelque part pénalisés. Le marché de la benne, n’est pas aussi aisé que le pensent certains, l’exigence des clients quant à la qualité de ses composants est primordiale. On ne parle pas d’airbag, de l’ESP ou autres équipements de sécurité comme pour l’automobile, on veut connaître l’origine et le fabricant des essieux, du châssis et autres. Il existe enAlgérie plus d’une vingtaine de représentants de marques différentes de bennes, et c’est la quasi-totalité, qui a réagi de la même manière, quant à nous informer beaucoup plus sur ce métier, l’information a été absente.Dans notre prochaine édition, nous consacrerons un dossier sur le marché de la benne enAlgérie avec ses statistiques et ses opportunités.

Amine Faradj

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