Le cimentier Lafarge Holcim, opère de nouveau changement de staff en fin d’année 2019 au niveau de la communication. En effet Samir Gherbi qui est déjà directeur des ressources humaines prend à charge la direction de l’organisation de la communication en succédant à Serge Dubois. Bien que l’annonce n’a pas été officiellement annoncé mais nous avons appris la nouvelle à la conférence sur “l’exportation du ciment, le commerce à l’international et le rôle de la logistique à l’exportation dans l’industrie cimentière en Algérie”
Il faut rappeler que le cimentier Lafarge Holcim s’est déployé depuis son installation à remplacer les compétences des expatriés par le capital humain algérien qui a connu un fort développement en compétences depuis quelques années, même si, nous en parlons moins, nous confie le nouveau direcsans hauter sa double casquette de directeur resource humaine. Avec trois usines Lafarge Holcim Algérie totalise environ une capacité de 11 millions de tonnes/ an est pour rappel co-leader en production avec le groupe Gica, nous apprend en préambule le nouveau directeur de la communication.
Pour savoir un peu plus sur les perspectives à venir à la surcapacité en production de ciment attendue dès 2020 avec les nouveaux entrants dans la fabrication de ce matériaux, M. Samir Gherbi fait étalage du marché, avant de nous annoncer les issues probables face à ces nouveaux défi à relever et transformer en de nouvelles opportunités. La conjoncture actuelle soutient-il, fait stagner la demande nationale à 21 millions tonnes, alors que les capacités de production sont en hausse pour atteindre dans quelque années 40 millions de tonnes.
Il précise, que le marché va enregistre une surcapacité de 19 millions de tonnes avec les nouveaux entrants, donc on doit trouver des issue et débouchées à ce clincker tenait-il à souligner, pour ne pas perdre le fil du thème qui fait l’actualité. On envisage de doubler nos exportations en 2020 pour atteindre le 1 millions de tonne, mais, il y a un gros soucis de coût de logistique ce qui en soit réduit drastiquement notre marge sur le produit exporté. Pour cela il y a un gros effort à faire sur ce volet tenait à souligner. Quand aux résultats 2019, à notre question si le cimentier a tourné à plein régime ou a réduit ses capacités, M. samir Guerbi, souligné qu’il y a eu adaptation au marché, puisque le ciment ne se stocke pas, donc la production 2019 est en deçà des capacités nominales des usines, il préconise de terminer l’année à environ un peu plus de 8 millions de tonnes. Un état de marché dû selon notre interlocuteur à l’entrée en production de nouveaux acteurs et aussi à la demande en berne. Face à ce volume avéré en surcapacité, pour Lafarge, la qualité et la variété des ses gammes de ciment, selon l’utilisation, n’aura aucun problème à trouver preneurs sur le marché international, comme l’une des issues, mais reste insuffisante pour absorber les capacités investit. Une autre issue, plus probable qui constitue un autre levier de préserver l’outil de production à 100% locale, tenait-il à préciser est la solution route qu’il propose. Utiliser les ciments produits localement assure la durable et qualité, qui permet un confort et une sécurité routière. Il rappelle que Lafarge est passé de 52 expatriés travaillant sur les différents en 2017 à 6 en 2020. Le transfert de compétence de savoir international, conclu t-il est à 99% locale.
K.A.