3 693 engins de travaux publics importés au premier semestre 2010
Marché à la hausse

L’accroissement important de la demande du marché, les délais de livraisons longs sur certains engins et le prix moins disant à l’achat a permis aux marques chinoises de s’imposer sur le marché et de détrôner ainsi des marques historiques du marché du BTP. Pour avoir un ordre d’idée de l’ampleur du matériel asiatique, au regard de ses entrées, on constate rien que dans le top dix des plus grands fournisseurs du marché, quatre marques sont chinoises.

Pour ne citer que deux marques chinoises, comme l’indique ci-après le podium des cinq premières marques, on notera Foton, qui a accédé au premier rang en 2009 avec (552) et le conserve durant les six premiers mois de l’année 2010 avec un volume d’importation de 508 engins de terrassement, pour une valeur douanière de 1 379 623 095 DA, et à la cinquième position XCMG (Peng-Pou Algérie) avec 141 unités pour une valeur de 876 961 641DA. Comme pour 2009, le coréen Hyundai conserve son rang de deuxième fournisseur du marché avec 420 unités pour une valeur de 2 799 961 996 DA suivi de JCB qui a gagné une place. La marque anglaise a fourni 298 machines pour une valeur de 1 298 913 269 engins durant les six mois qui viennent de s’écouler, ensuite arrive Caterpillar (BMA) qui pour une valeur douanière de 1 831 923 497 DA a dédouané 204 unités. Dans l’ordre des choses au top des dix plus gros fournisseurs aussi bien du terrassement ou autre materiel des routes ou carrières, on trouve à la 7e position avec 133 engins Socope représentant de (Sany et Luigong). l’autre concessionnaire multimarque et multidestination, à savoir Simma avec (Hydromek (Turquie), Kawasaki, Sumitomo, Mikasa, Takeuchi et Airrman (japon), Ammann (Allemagne), Ransome (France), Dumec (Italie), Daemo (Corée du Sud), totalise 114 unités suivis ensuite de Kiv (zoom lion) (110 unités), Terex Siad (110). Pour les importations ne dépassant pas les 100 engins, on y trouve dans le lot Volvo Cogtp (61) qui occupe la 11e position qui devance des marques plus anciennes sur le marché comme Case (58) qui arrive à la 13e derrière le coréen Doosan et BobCat, l’américain racheté par ce dernier. Ces jeunes marques sur le marché algérien semblent bien s’attaquer à celui-là et pour une première année d’exercice, il a fourni 58 machines, ce qui n’est pas rien de se placer loin devant Newholland (28), Sanyheavy( 34), Algomat (34). Après Atlas Copco (53) arrive Kumatsu (53) qui devance Tamaco (44), Heli (44) et Liebherr (37).

Il est évident qu’ il n’y a pas lieu de faire de parallèle direct entre certaines marques qui n’interviennent pas souvent sur le même terrain, mais l’essentiel des acteurs majeurs du marché, ils axent leur offre en fonction de la demande comme le terrassement et la manutention.

Face à une demande croissante et aux délais souvent plus longs sur certains engins, les grandes entreprises nationales ou internationales installées sur le marché de construction et industriels talonnent quelques fois les concessionnaires fournisseurs et ont importé elles-mêmes leur matériel, durant les six premiers mois. Dans cet état, il ressort que l’entreprise nationale de grands travaux (67), SPA Saharawell construction (48), Cosider construction (38), SPA National de travaux de construction (42), EPE/SPA national matériels (40), MFG (32), Enac (17), BBNP Parisbas (17), Sonatrach (17), Briqueterie Tafna (18), Entreprise nationale des ponts (16) pour ne citer que celles-là.

Réglementation

Comme pour l’automobile et autres, pour réduire les importations, le marché des engins a connu son lot de mesures institué par la LFC 2009 qui a interdit les importations des engins d’occasion , la nouvelle LFC 2010, à son tour, a apporté son lot de taxes à travers un certain nombre de mesures qui annoncent d’un côté la hausse des taxes existantes et l’introduction d’autres. Celles-ci varieront selon la dimensionfournie par le PTC. Elle s’élève jusqu’ à 700 000 DA. D’autres mesures aussi imposeront aux sociétés utilisatrices de s’enquérir du matériel auprès des fournisseurs, une réponse probablement aux admissions temporaires du matériel qui n’est pas réexporté.